… ou quand l’enfant a un parent chouchou.
On le sait, toi, parent bad cop, qui vide le sac de poubelles, qui torche le bain rempli de bain moussant au parfum de Frozen-vanille, qui dit « Non, tu ne mangeras pas des Smarties pour souper »… ta vie, elle est pas facile. Surtout quand tu sens que ton enfant d’amour, ton préféré du monde, est dans une phase où c’est l’autre parent (mieux connu sous le nom de « Bon-cop/je-veux-maman/je-veux-papa ») qui a le gros bout du bâton.
Voici des conseils pour endurer la phase et, quand c’est possible, la gérer.
1. C’est une course à relais
Que ce soit vous, votre conjoint, Mamie qui vient aider ou Lucie la meilleure gardienne au monde, élever un enfant, ça se fait en ÉQUIPE. Et les membres de l’équipe doivent chacun prendre une part de fun et une part de responsabilité. Le parent ultra-permissif qui rit de toutes les frasques de l’enfant pourrait faire un petit effort de discipline, et le parent militaire qui corde les carottes du sac à lunch comme une haie de cèdres de banlieue pourrait essayer de passer des moments de loisir et de détente avec les chéris. L’équilibre, on le sait, est impossible à atteindre, mais on peut s’en approcher, non? Et un parent trop lousse, c’est comme les cools de l’école secondaire dans les films : dans le présent, c’est nice, dans le futur, ça se ramasse au fond du baril.
2. Parlez-en, mais aux bonnes personnes!
Que ce soit le parent préféré qui se sent surmené par tant de demandes de la part de l’enfant ou le parent « rejet » qui souffre son exclusion, il est parfaitement normal que la situation vous affecte. Cela dit, essayez d’éviter de culpabiliser l’enfant. S’il ne vous colle pas suffisamment, soyez patient, et ne le forcez pas à aller vers vous. Quand il le fait, évitez les phrases du genre « Tu me colles jamais! », tout aussi culpabilisantes. Aimeriez-vous ça appeler votre mère pour la fête des Mères et recevoir un « Tu m’appelles jamais, une maudite chance qu’aujourd’hui t’as une raison »? Ben voilà qui est dit. Discutez de vos sentiments avec vos proches ou votre partenaire.
3. Laissez la place
Il est important de ne pas céder aux caprices de l’enfant qui réclame toujours un des deux parents. Partagez la routine et les activités et soyez fermes, par exemple: « Ce soir, c’est Papa qui lit une histoire avant le dodo, Maman va déjeuner avec toi demain matin ». L’enfant sera peut-être contrarié, mais c’est un apprentissage, hélas, qui fait partie de la vie. Plutôt que de vous culpabiliser quand il se fâche, répétez-vous que de savoir gérer les émotions négatives (plutôt que de chercher à les enfouir) est un outil formidable à développer!
Rédaction :
Équipe rédaction Vie de Parents
Mise à jour : 13 mars 2018
Par Clément ltée, Équipe Vie de Parents - 10 mai 2018
Ah le printemps, on vient qu’on ne sait plus comment s’habiller nous-mêmes, alors les minis… c’est pas évident.
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