Une disparition d’enfant, ça brise le cœur de tout le monde quand ça passe aux nouvelles, mais en tant que parent, ça peut rapidement mener à l’insomnie chronique. Comment enseigner la vigilance à nos enfants sans les traumatiser à jamais et leur présenter le monde comme rempli de dangers potentiels? Nous avons repéré quelques tactiques faciles qui vous permettront de dormir (presque) tranquilles.
Le mot de passe
Vous l’avez peut-être vu passer sur Internet, ce texte touchant qui raconte l’histoire d’une maman qui a donné un mot de passe à sa fille au cas où c’était quelqu’un d’autre qu’elle qui allait la chercher après l’école? En gros : la petite fille a demandé le mot de passe à un inconnu qui l’approchait et lui disait de rentrer avec lui et quand il lui a répondu « Mais quel mot de passe? » elle est rentrée à l’école en criant au secours ; ça lui a potentiellement sauvé la vie. Quelle bonne idée!! Même si les garderies et les écoles sont de plus en plus prudentes avec les autorisations parentales par rapport à qui vient chercher l’enfant, on n’est jamais trop prudent. Il s’agit de donner à notre enfant un mot de passe, et de lui dire de demander le mot de passe à la personne qui vient le chercher après l’école, et ce, MÊME S’IL LA CONNAÎT. Il peut y avoir une exception quand c’est Papa ou Maman, mais sinon, il faut toujours donner le mot de passe. C’est ludique, ça amuse les enfants et ça permet d’assurer que si vous envoyez quelqu’un d’autre chercher votre mini, il sache tout de suite que c’est vous qui l’envoyez.
La confiance en soi
Si notre enfant développe une belle confiance en lui, il saura écouter son instinct quand il sentira qu’une situation est étrange. Il aura donc l’assurance de dire « non » et de refuser de suivre un inconnu. Oui, il faut apprendre la discipline aux enfants et leur dire de suivre les règles, mais leur jugement sera, pour toujours, leur meilleur atout. Un enfant qui obéit sans jamais questionner sera peut-être tenté d’écouter n’importe quel adulte. Ça prend de la patience, mais ça vaut la peine, parfois, d’expliquer plus que moins, question de faire comprendre à nos enfants le pourquoi des consignes. On lui montre par le fait-même à ne pas « écouter pour écouter » et à se faire confiance.
Les informations
Le plus tôt possible, on enseigne à notre enfant son nom complet ainsi que celui de Papa et Maman. Éventuellement, on lui donne aussi le numéro de téléphone à appeler en situation d’urgence et on s’assure qu’il le sache par coeur (ou on peut aussi le mettre sur un joli bracelet de billes de couleur, qu’on confectionne avec notre enfant pour qu’il l’aime, par exemple). En situation d’urgence, s’il ne se sent pas bien, on peut lui dire qu’il doit s’adresser à un adulte autour de lui qui lui inspire confiance (voir point deux plus haut) et lui donner ces informations.
Le groupe
Plus on est nombreux, plus il y a de témoins de la scène, donc moins de risque! On encourage notre enfant à revenir de l’école en groupe s’il est en âge de le faire, et on lui demande de nous appeler si jamais les amis de son groupe ne peuvent pas marcher avec lui ce jour-là.
Bien sûr, ce ne sont pas des sujets faciles à aborder, mais ça peut tellement éviter le pire que ça vaut la peine de traverser ce moment inconfortable. On donne des directives claires, simples et on prend un ton léger. Ça devient un mode d’emploi qui fait partie des règles à respecter, des marches à suivre et ça nous rassure de savoir que nos petits partent bien outillés pour leur journée et le reste de leur enfance.
Par Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), Équipe de Vie de Parents - 14 août 2018
Collaboration SAAQ & Équipe Vie de Parents La rentrée, c’est un peu comme le premier janvier de la famille : on...
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