Avec l’été qui déploie ses rayons et qui nous offre ses multiples beautés naturelles, nous sommes bien forcés de constater les effets thérapeutiques de Mère nature sur notre physique et notre mental. Pour les 80 % d’entre nous qui vivons désormais en zones urbaines, qui passons des heures devant des écrans, bref, qui souffrons du « syndrome du manque de nature », selon les mots de l’auteur américain Richard Louv, il est nécessaire de vite se reconnecter avec elle. Voici ici quelques raisons pour vous convaincre de ses bienfaits pour vous et votre famille :
Une immersion, voire une simple incursion dans un milieu naturel a vite fait de nous donner un petit coup de fouet. Les scientifiques, particulièrement en Asie, ont mis en évidence que marcher en forêt prévient les troubles cardio-vasculaires, améliore les fonctions immunitaires, et réduit l’hypertension. Rien que ça ! On aurait donc tort de bouder notre plaisir, la balade du dimanche avec les enfants nous fera vivre plus longtemps ! Aucun carré de verdure, aucune étendue bleue à proximité ? Étonnant ! Mais qu’à cela ne tienne. Un poster fera l’affaire. Eh oui : l’image seule permet d’atténuer les sensations douloureuses de manière significative. Pas d’affiches ni de photos de sous-bois sous les yeux ? Ouvrez vos oreilles. Des résultats similaires sont obtenus avec des sons de nature enregistrés. C’est dire la puissance d’évocation de l’eau, des plantes, des arbres et des oiseaux sur notre mieux-être.
Nous le savons bien, notre forme physique comme psychique exige que l’on mette notre corps à contribution, que l’on s’active. Alors, pourquoi ne pas jardiner nez au vent tandis que les enfants s’amusent, plutôt que piétiner seul sur un tapis de course dans une salle de sport surchauffée ? Jardiner équivaut à une pratique sportive douce, qui nous assure poussées d’adrénaline et dépenses énergétiques, et peut être même quelques grammes en moins sur la balance. Pour les chercheurs américains E. W. Bannister et S. R. Brown cités par l’Institut de recherche du bien-être, de la médecine et du sport santé, tondre une heure équivaudrait à une heure de ski ! Bêcher reviendrait à pratiquer du crawl de loisir. Vous voulez d’autres bonnes raisons de vous remuer en plein air ? Sachez que les exercices physiques pratiqués dans un environnement naturel procurent non seulement une sensation de bien-être plus importante mais engagent aussi à persévérer. Idéal pour les adeptes de bonnes résolutions souvent difficiles à tenir.
Des études prouvent qu’il vaut mieux pédaler en regardant du vert que du rouge ! Alors on enfourche son vélo en compagnie des petits et on part ! On ressent moins la sensation d’effort, la tension, l’énervement procuré par l’intensité de l’exercice. Idem avec le bleu de la mer. Quant à plonger ses mains dans la terre, cela nous mettrait au contact d’une multitude de bactéries aux effets bénéfiques sur notre système nerveux. Parmi elles, la très commune Mycobacterium vaccae, que l’on soupçonne de stimuler la production de sérotonine dans le cerveau, ce neurotransmetteur qui influe sur notre mémoire, notre humeur et notre système digestif. Allez hop, tout le monde à la campagne !
Encourager ses rosiers à fleurir, écrire son nom et celui de son enfant en lettres géantes sur le sable… Des plaisirs simples ? Pas seulement ! Toutes les activités qui nous rapprochent de la nature agissent comme des antidépresseurs : elles renforcent l’estime de soi, font baisser notre anxiété et diminuent nos troubles de l’humeur. Une garantie anti-irritabilité mise en évidence notamment par des chercheurs britanniques dans une étude publiée par le Journal of Public Health en 2016. Comparant un groupe de 136 jardiniers amateurs à 133 non jardiniers soumis à un même questionnaire, elle laisse apparaître que les premiers se sentent plus en forme moralement et physiquement que les seconds… quand bien même n’auraient-ils joué du sécateur ou de la serpette qu’une demi-heure par semaine. Vous préférez l’eau ? Réjouissez-vous. Il ressort d’une étude réalisée en Nouvelle-Zélande qu’une large étendue d’eau à proximité de son habitat fait baisser le niveau de stress.
Vous avez besoin d’une grande bouffée d’oxygène ? D’oublier vos soucis parentaux pendant un moment ? Levez les yeux au ciel et cherchez les oiseaux à proximité. Il y en a forcément. Non seulement ils devraient ravir vos yeux par leur grâce et leur vivacité, mais ils remettront les pendules de votre cerveau à l’heure. En effet, des chercheurs anglais d’Exeter révèlent que les veinards s’adonnant à l’observation des mésanges, merles et autres volatiles voient leur stress diminuer de façon drastique. Absorbés par la recherche des différentes espèces, concentrés pour identifier un éclair qui apparaît dans le ciel, ils trouvent dans cette pratique une forme de méditation : ils s’installent dans le moment présent, ils vivent, respirent et se connectent au monde riche et vivant qui les entoure. Alors plus d’excuse. De plus, il s’agit d’une activité stimulante à faire avec vos enfants.
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