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Marier mon homme en 2019
Pourquoi encore autant de romantisme dans ces années de consommation et de passer au prochain appel? Oui, pour l’amour. Pour une promesse d’union qui dure à travers le temps. C’est ce que tout le monde dira.
Moi, je penche du côté de la persévérance. Oui, la tradition fait aussi pencher la balance. Mais de se promettre d’essayer, de persévérer, d’affronter les obstacles; comme nos grands-parents. De choisir une seule personne pour le reste de notre vie. De se montrer dépouillé et vrai, imparfait et parfois désagréable. Mais de toujours savoir aimer véritablement, pour la personne profonde, pour le cœur qui nous habite et nous personnifie et pour l’émotion qui vibre à travers l’autre.
Décider de fonder notre famille sur la vérité, sur l’acceptation de l’autre dans toute sa personnalité, les qualités comme les défauts. C’est ce que peu de couples réussissent, là où plusieurs échouent et lâchent le morceau. Parce que se battre malgré les épreuves, choisir de continuer dans l’adversité, c’est dur. Choisir l’autre encore et toujours c’est une bataille, un choix parfois déchirant et exigeant qui demande aussi de savoir se mettre de côté, de choisir les enfants ou les obligations et de mettre sur la liste d’attente ses besoins personnels par moments. Mais si le temps fait son œuvre autant que l’amour et le bien que l’on répand autour de nous, eh bien, c’est souvent pour nous récompenser. Pour nous encourager à continuer.
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Et laisser le temps au temps, c’est ce que j’ai appris avec l’arrivée fracassante du coup de foudre. Quelques semaines après le plus gros virage à 360 que j’ai emprunté de toute ma vie. Je ne sais pas si l’énergie que je dégageais ce soir-là a été le déclencheur, ou bien si c’est le fait de m’être montrée dépouillée et ouverte sur tout ce qui s’était passé avant, mes bons coups comme mes nombreux échecs.
Mon amour, mon grand et unique.
Nous. Notre famille.
À l’église du village où tous seront témoins, dans quelques mois seulement, du premier jour du reste de nos vies.