J’ai démissionné jeudi le 5 novembre 2020 du grand CIUSSS.
Depuis le 30 juillet, je me battais bec et ongles pour reprendre du mieux (lien oui, je ne vais pas bien). Je perdais du poids, je ne mangeais pas ou peu et je perdais patience pour des niaiseries. J’ai commencé à marcher, à parcourir les rangs et les rues de mon St-Hilarion pour faire disparaître mon anxiété. Ça marchait bien, mais à chaque fois que mon esprit vagabondait vers le travail, l’anxiété refaisait surface.
Sourire devant, blagues et aide à tous les détours durant mon quart de travail. J’ai toujours su cacher ma peine et ma détresse, un peu de fatigue transparaissait certainement, mais personne n’avait jamais accès à la vérité de mes maux. Non pas par manque de confiance, mais bien parce que je pense que le milieu de travail n’est pas un endroit où l’on peut aborder en toute liberté sa santé mentale (et aussi parce que le temps manque).
Depuis que je suis sortie de l’école, le seul constat que je fais en lien avec la partie de moi qui est éducatrice et la personne qui prend assise dans ma vie privée est que l’une déteint très négativement sur l’autre. Les problèmes des autres contaminent mon énergie, leur anxiété m’atteint, et si par malheur mes plans d’interventions ne viennent pas à bout de les aider à court terme, le petit hamster dans ma tête n’arrête plus de tourner.
J’ai tenté de me convaincre que c’était la faute de la pandémie. Que l’absence de mes collègues, partis eux aussi en maladie, était la responsable. Mais seulement trois petits jours, après ce troisième burn out au courant de ma carrière, me fit y voir très clair. Bien que déchirant comme choix, que celui d’abandonner le métier pour lequel j’ai étudié et qui m’a fait grandir dans les 7 dernières années; j’ai lancé à l’univers un projet. Celui de m’écouter moi, d’arrêter d’aider les autres à tous les détours et comme priorité absolue, et de faire vibrer ma corde à moi.
Et j’ai reçu sa réponse une semaine après m’être choisie.
La passion de l’écriture, qui était un passe-temps, sera mon métier à temps plein. Vous entendrez ma voix au FM Charlevoix 96,3 et y lirez mes mots; je suis devenu journaliste et je me pince encore pour y croire. Je me suis démarqué par la qualité de mes écrits.
Croyez en vous. C’est un cadeau merveilleux à se faire.
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