À l’aube de mes vingt semaines de grossesse, le 23 mars, j’apprenais une malformation rénale chez ma toute petite fille. Rien qui compromettait sa vie. Mais des questions. Et peu de réponse.
À sa naissance, des questions et des examens. Puis des rendez-vous et des voyages à Québec. Mais peu de réponse.
En grandissant, des prises de sang, des contrôles médicaux à toutes les fois qu’elle faisait de la température puis des questions. Avec des parties de réponses.
Puis les rendez-vous qui s’espacent mais demeure une question. En attente d’une confirmation de réponse.
Avec le temps, le diagnostic s’étoffe.
Et une réponse arrive. Enfin. Le 23 mars.
Le même jour. Le même mois. Mais 4 ans plus tard.
J’ai enlevé un poids de sur mes épaules de maman.
Une petite souris au fond de la pièce qui courait dans sa roue par intermittence et dont j’entendais le son au quotidien.
Ma fille ne devra pas subir d’opération. Son deuxième rein est un champion qui prend du temps supplémentaire à la demande.
J’avais déjà parlé de ma croyance au destin (texte La vie se charge de tout), mais là.
Frisson et sourire.
Il n’y a pas de hasard. La vie se charge de tout.
Rédaction :
La plume d’Andrée-Anne
Mise à jour : 8 avril 2021
Par Les Alternatives Éducatives inc. - 30 mars 2018
Avant même l’arrivée de notre premier enfant, nous nous projetons dans l’avenir avec des images bien précises de notre vie
Lire l'article