J’ai connu le grand amour de ma vie il y a maintenant plus de deux ans lors un rendez-vous donné par le destin, et ce fut le coup de foudre. Mon homme, bien que clair et transparent dans ses intentions, tenait un jardin secret.
Dans cet espace vert, où les oiseaux étaient de bonne humeur et chantonnaient tout en passant d’une branche à l’autre, se cachaient deux belles princesses. Dans un recoin de son cœur, à l’abri des blessures et des unions de quelques heures, elles y jouaient paisiblement. Dans toutes les conversations que nous avons eues, aucune ne faisait briller les étoiles dans ses yeux comme quand il parlait de ses fillettes. Le sentiment de fierté, de protection et d’amour que ses paroles me chantaient était à donner des frissons. Mon homme avait de la place dans son cœur pour l’amour, mais il avait déjà deux grands et éternels amours. Notre union s’est concrétisée et j’ai eu le sceau « approuvée » ; je pouvais enfin les rencontrer.
Quel bonheur! Ma nervosité était au maximum, je voulais être à la hauteur. C’est donc par un soir de la mi-novembre que j’ai fait des pizzas maisons pour souper, avec comme assistantes, les princesses G. Deuxième coup de foudre. Malgré le fait que je m’étais réfugiée derrière une activité, car toute éducatrice sait que pour attirer l’attention positive des enfants, suffit de les occuper, ma gêne s’est vite transformée en bonheur, puis en amour.
Maintenant maman à mon tour, avec comme papa, cet amour avec un grand A, je comprends cet amour indestructible. Ce sentiment qui chavire le cœur, qui lie sa douleur à tes entrailles, qui s’empare de la voix intérieure de ta tête pour questionner les petites graines que tu sèmes dans son cerveau. Loin de pouvoir définir la relation que j’ai avec mes belles-filles au même titre que les liens du sang, puisque cela n’appartient qu’à leur maman, je pense que les sentiments du cœur, ceux qui parlent avec vérité sont d’une force sans nom.
Je ne fais pas de différence entre ses filles et la nôtre. Ce serait manquer de respect à notre amour. Ce serait rabaisser les besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance à une famille (peu importe ce qu’elle est), d’estime de soi et d’accomplissement dont chaque enfant doit être nourri pour grandir.
Je vous aime, mes amours. Pour toutes les épreuves qui vous feront connaître la vie, je vous accompagnerai selon vos besoins, dans le respect du rôle de votre maman et de votre papa. Toujours en complétant, de mon mieux, avec la folie de ma jeunesse, l’esprit de mes connaissances et l’amour qui nous unit.
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