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Hier soir, j’ai craqué…
Bercé par la douce mélodie de piano joué par mon neveu N, j’ai craqué.
Je suis épuisée de toi la pandémie.
Tu prends toute la place.
Tu altères mon oxygène.
Tu me fais spectatrice de mes propres protégés et je les regarde, observatrice, à travers un écran.
Jamais je ne renoncerai à mettre notre système de santé en question, je connais son épuisement et sa surcharge, alors j’attends.
J’attends que l’envie d’écrire sans que tu ne sois plus concernée, arrive.
J’attends les conférences de presse qui me permettront de retrouver une liberté autrefois acquise.
J’attends de pouvoir chatouiller mon filleul jusqu’à le faire se tortiller.
J’attends de pouvoir refaire ma chasse aux cocos à Pâques.
De m’emballer pendant une partie de baseball amicale en criant : go C!
De me faire apporter des assiettes avec des fruits en plastique et de faire semblant de les déguster pour faire rire A et M.
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De jouer à un jeu de société et de me faire battre à plate couture par É et M.
Et de me faire bandit ou police pour que T me rattrape en voiture super vite.
Et en attendant, je sais que la vie qui est passée ne reviendra pas.
Mais j’espère que le temps écoulé m’aura fait réaliser à quel point je suis chanceuse de pouvoir me faire appeler ma tante et marraine par tous ces beaux amours multiplié par 12.