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L’aboutissement des efforts scolaires
Quand les enfants finissent l’école, j’ai un sentiment de relâchement. L’habitude des devoirs qui est reléguée aux oubliettes pendant les deux prochains mois ; une pression de routine fixée dans le ciment qui se délie quelque peu pour laisser jouer les princesses plus longtemps après le souper ; une impression de temps compté qui disparaît et permet maintenant de laisser aller les minutes à la guise du beau temps.
Bien que terminée, l’année scolaire est toute une récolte pour les enfants. Les graines du savoir sont bien semées, d’autres encore ont bien fleuri et on les voit revenir septembre après septembre. Je suis fière des princesses G. en cette fin de juin. Un nouveau degré les attend et les efforts qu’elles ont faits pour obtenir de bonnes notes sont remarquables. Je vous félicite mes amours, vraiment.
Je compte bien faire en sorte que votre été soit des plus magiques. Je suis heureuse de vous offrir du temps au grand air, avec votre mère et votre père, en vous envoyant au camp de jour. Je suis aussi contente, que pourrait l’être une belle-mère, de vous sentir si excitées devant cette belle période qui débute, votre été. Aucune autre activité n’est prévue à l’horaire et c’est très bien comme ça. Vous méritez, vous aussi, de ne pas faire de journées interminables et de courir entre les planifications sociales.
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Merci de vous impliquer autant. C’est normal d’être un peu fatiguées en fin d’année et de ne plus avoir envie d’aller à l’école ; nous aussi, les parents, on a vécu cela. Quand on allait à l’école, dans notre temps, bizarrement on vivait les mêmes choses que vous, même si, à vos yeux, ça fait 100 ans, c’était hier pour nous aussi.
J’applaudissais la dernière cloche, je saluais mon chauffeur d’autobus et je volais le cœur léger malgré mon sac à dos qui pesait une tonne. Je me sentais bien, libre d’un horaire nouveau et d’une saison qui anime le cœur et qui réchauffe les sens.
Profitez-en mes deux princesses, le temps va tellement vite!