Si la pandémie semble sur ses derniers milles (on espère fort M. Legault!) j’ai envie que la simplicité reste.
J’aimerais que mon quotidien soit exempt de feu roulant du quotidien qui ne finit plus. Que les repas soient selon ma fatigue et non selon un plan pré établi. Tsé ben simple. J’ai envie de sortie en famille avec aucun stress sur l’heure de rentrer, mais plutôt revenir à maison quand les jambes des enfants les porteront plus d’avoir trop glissé. J’aimerais savourer autant mon take-out ou ma sortie au resto après la covid parce que j’ai retrouvé l’esprit du spécial de ce bonheur de ne pas avoir à cuisiner.
Je voudrais tellement chérir les retrouvailles autant que je le fais avec les appels qui s’éternisent et les je t’aime aux grands-parents des princesses.
Si je n’avais pas connu la pandémie je ne dirais probablement pas tout ceci et je ne serais pas revenu aux bases de ce qui me fait vibrer comme individu. J’ai l’impression bien personnelle que tout ceci n’est pas arrivé pour rien, dans ma vie à moi. J’ai les priorités bien re-enligné pour la suite. Et je réalise à chaque minute de chaque jour ce que j’ai toujours dit : « je te souhaite la santé » n’a jamais été aussi vrai que depuis la dernière année qui vient de passer. J’en mesure l’importance, je chérirai mes proches à tous les instants de nouveau possibles sous peu.
Pour embrasser, serrer. Écouter les rires de mes neveux et nièces et les chatouiller. Laisser parler trop fort la belle-famille. Aider mon filleul à faire ses premiers pas.
Et voir en la présence de l’autre, autrefois un élément si simple de notre quotidien, une richesse inestimable.
Rédaction :
La plume d’Andrée-Anne
Mise à jour : 1 février 2021
Par Les Alternatives Éducatives inc. - 30 mars 2018
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