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Les premiers pas de l’amour
Notre troisième princesse célèbre son premier anniversaire cette semaine. J’ai l’impression que le temps a filé à toute vitesse et que j’étais dans une autre dimension. Cette vitesse folle de réponses aux besoins et de nouveaux apprentissages est une aventure aussi rocambolesque que l’ascension d’une montagne. C’est un défi de tous les instants, et qui demande une énergie que seuls les parents sont à même de posséder. Je suis vraiment fière du chemin parcouru. J’ai encore des défis à relever, mais je sens que je suis sur la bonne voie.
J’ai appris à dormir d’une oreille et à y trouver mon sommeil réparateur quand même. J’ai appris que l’on doit donner et que l’on reçoit au centuple quand on voit la pointe du premier sourire, le babillage du premier mamama et le premier pas de géant des déplacements. Et j’ai aussi appris que cet amour n’existe d’aucune autre façon.
La recomposition d’une famille, c’est complexe. On fait de notre mieux sans être certain du résultat et on rencontre parfois des défis. Puis quand vient la confirmation que tout ira bien, que l’amour est au rendez-vous et que nos efforts ont porté leurs fruits, on est estomaqués.
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J’ai eu cette chance ce week-end.
J’ai vu les familles se mélanger. Ma mère qui riait avec son ancien beau-père. Ma grand-mère maternelle qui taquinait mon père. Les familles qui s’harmonisaient au fil des conversations et qui écartaient le divorce à grands coups de rires. C’était une vraie mélodie à mes oreilles. Les liens qui se modifient et qui évoluent au rythme de la nouvelle vie.
Puis, CE spectacle. Un pestacle d’enfant.
Des mots écrits sur une feuille. Un épanchement d’amour véritable des aînées pour souligner la fête de leur toute petite sœur. Et même si j’interprète probablement la portée de ce message, je me dis qu’on est sur la bonne voie.
Le temps permet cela.
L’amour aussi.