J’arrête de boire.
J’ai fini de décapsuler à 5h00 pour caler la moitié de ma bière pis me sentir plus zen. C’tait pas une consommation problématique que je me dis. Une-deux-trois bières, un-deux-trois soirs par semaine. Mais boire pour fêter de la tristesse ou de la joie, ça reste que tu bois et que tu ingères une substance au lieu de vivre ton émotion avec des mots.
Je le sais depuis un petit bout de temps. Le sentiment de se sentir en train d’apaiser et de ne pas affronter, ce n’est pas moi, alors j’arrête. Ça m’intéresse plus.
Je pense que de voir les gens qu’on aime, de leur parler de la vie, de rire ensembles et d’expliquer nos opinions, ça peut venir avec l’alcool, mais ça peut venir sans aussi. Moi la pandémie je ne la trouve pas plate sur le point des remises en question. Je la trouve privative socialement et pauvre en divertissement extérieur, mais le silence et l’ennui peuvent parfois faire ouvrir des portes qui ne se seraient pas ouvertes autrement.
J’ai décidé d’arrêter tout un 10.
Pis à tous les 10 je vais célébrer, avec mes émotions et ma fierté, pas autre chose.
#wassobre
Rédaction :
La plume d’Andrée-Anne
Mise à jour : 13 janvier 2021
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