J’ai déjà aimé le silence. Je le recherchais.
Même quelques minutes me procuraient le plus grand bien, ça m’apaisait.
C’était avant de me séparer.
Quand je suis toute seule, sans ma précieuse, je veux combler le silence. La télévision, la musique. N’importe quoi qui m’aide à oublier que je dois me séparer d’elle dorénavant.
Sa chambre vide, c’est un coup de poignard dans mon cœur à chaque coup d’œil. Je n’en suis qu’au début vous me direz, ça va passer.
Quand est-ce que je suis censé trouvé normal de me séparer d’elle, alors qu’elle n’a que 4 ans?
Tu trouveras du temps pour toi, qu’on me dit.
Tu vas apprécier ces moments qu’on m’assure.
Tu retrouveras ta sérénité, c’est certain.
Peut-être.
Mais en attendant, j’ai la culpabilité accotée dans le plafond chaque fois que je prépare son petit sac pour aller chez son père. Je la cherche à mon retour à la maison. Je trouve dont bien qu’il n’y a rien à faire et que ma vie est plate.
Comme chaque chose n’arrive pour rien dans la vie, je m’efforce de me dire, en me pesant sur le cœur à coups de pieds, que je suis importante et que je mérite de trouver le bonheur par moi-même. À moi de moi, sans ne rien devoir à personne.
Et doucement, plus les jours passent, les coups de pieds à mon cœur se font plus doux et moins violents.
Rédaction :
La plume d’Andrée-Anne
Mise à jour : 27 septembre 2021
Par La plume d’Andrée-Anne - 2 août 2020
J’ai récemment reçu un conseil. Quatre mots, tombés pile à un moment où mon ouverture, mon énergie et ma créativité
Lire l'articlePar Équipe rédaction Vie de Parents, Équipe Vie de Parents - 15 juin 2017
Vous les avez toutes entendues: «Ta vie va changer pour toujours», […] mais comment se prépare‑t‑on à devenir maman pour
Lire l'article