Quand tu deviens parent, y’a rien de la vie d’avant qui est pareil. Pas parce que tu veux faire un retour en arrière à la vitesse grand V, mais parce que tu es maintenant une version améliorée de ton toi-même.
Oreilles bioniques, vision six dimensions des jouets qui traînent sur le plancher et super-pouvoir de combattant de la fatigue. Tu peux plus faire rien de la même façon ou presque. Tu te relayes sur la liste d’attente pas rien qu’une fois, et au lieu de t’acheter la paire de chaussures mensuelle qui était nécessaire à ton bonheur, jadis, tu uses tes souliers jusqu’à outrance pour être certaine que tes petits ne manquent de rien.
C’est pas Princesse 3 qui m’a imposé tout ça, c’est moi. Ça m’est venu tout seul. J’accouche et bang! je deviens dernière sur la liste des besoins matériels. Ce qu’aucune mère n’osera dire, c’est que l’amour que l’on reçoit et la fierté que l’on a de les voir se tenir debout, ça remplace tous les escarpins que l’on pourrait se procurer.
On s’entend qu’il n’y a pas mort d’homme à restreindre ses besoins de consommation, au contraire, je pense que ça nous montre le vrai visage de la vie. Là où se trouve l’essentiel. Mes parents me l’avaient dit : « attends, quand tu vas avoir des enfants, tu vas comprendre ».
C’est maintenant chose faite. Je comprends tout, maintenant, papa.
Rédaction :
La plume d’Andrée-Anne
Mise à jour : 6 août 2018
Par Marie-Claude Petit, Privé : En avant les Filles! - 23 octobre 2017
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