On vous l’a dit mille fois quand vous étiez enceinte : un enfant, ça change la vie! (ça, et mille autres phrases creuses du genre… PROFITES-EN).
Depuis la naissance de mon premier enfant, je m’entête à répéter à plein de monde que «Non, c’est pas si pire» pis que «Oui, on a encore une vie». Mais bon, mettons que j’enfermais à clé mon esprit de contradiction notoire, il me faut bien l’admettre : ma vie a changé. Pas qu’avant je partais en Égypte sur une pinotte en buvant du champagne en première classe, non. Mais quand même. Y’a une petite affaire (littéralement) de moins spontané qu’avant.
Cet été, par exemple, on s’est dit: «Bon, on va toujours ben pas s’empêcher de vivre, on voyage quand même!» Mais la fatigue étant ce qu’elle est, la perspective de pousser une poussette jusqu’en haut du Mont-St-Michel à travers des pavés médiévaux, ou celle d’attendre en file à Walt Disney pendant des heures sous la grosse clim pour, au final, un bébé qui s’en souviendra pas pantoute… ben ça me tentait pas du tout.
Comme pour le reste de la vie familiale, il a donc fallu être créatifs et… puiser dans le cinéma populaire pour trouver l’inspiration! Vous souvenez-vous du film The Holiday? T’sais, Cameron Diaz vit à LA, elle est riche, pis elle échange sa maison avec la pauvre Kate Winslet (c’est pas un documentaire, hein) pour les vacances de Noël, pis elles tombent en amour (pas l’une avec l’autre)…
Bon. Mon chum est quand même smatte, fait que je cherchais plus une solution vacances que relationship. Alors voilà, inspirés par Kate Winslet (parce qu’on a jamais eu et on n’aura jamais la maison de Cameron Diaz), on s’est cherché une famille avec qui échanger la maison cet été.
Après quelques propositions quelconques (dont une en Irlande -YÉ- à l’autre boutte d’une campagne profonde -BOF-)… un matin, on reçoit LA proposition. Des Romains (des vrais, pas des personnages de Astérix) voulaient venir passer un mois chez nous. POUR. DE. VRAI.
Oui. Ok. Y’a du monde qui dorment chez nous, dans nos affaires. MAIS. On paie pas une traître cenne pour vivre à ROME pendant un mois, ce qui, normalement, coûterait le REEE de notre enfant au complet. Oui. Ok. On les connaît pas, pis on espère qu’ils feront attention à nos affaires. MAIS. Comme dit mon chum: «On demandera au voisin de les surveiller. Pis s’ils mettent le feu icitte, nous, on mettra l’feu chez eux!» Pas fou.
Donc on part un mois en Italie cet été. On écoute Le Parrain pis Sous le soleil de Toscane pour se préparer. Pis je vous en redonne des nouvelles quand on revient, plus reposés et avec quelques livres en trop.
Rédaction :
Singefluenceuse
Mise à jour : 9 avril 2018