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Chapeau aux parenkeyeurs!
On a tous autour de nous une famille de hockey! Vous savez, cette famille qui ne vit que pour réchauffer les bancs de l’aréna, manger des poutines d’aréna et connaître toutes les arénas de leur région ainsi que les dates de leurs rénovation?
Cette famille qui vous regarde avec incompréhension lorsque vous dites que vous vous ne passerez pas vos weekends dans un aréna et que vous avez mieux à faire avec vos sous que d’investir dans l’hôtellerie régionale. Lorsque vous sortez ce dernier argument, que vous considérez comme ultime, ces gens vous énumèrent la longue liste des avantages d’avoir un ou des enfants hockeyeur(s).
Ces avantages sont habituellement assez semblables aux suivants :
- La «gang» (la gang de parents, les liens que ce sport crée entre eux et qui est indestructible jusqu’au moment où le coach choisira l’enfant de votre «ami» au lieu du vôtre) ;
- L’expérience de vie pour l’enfant (cet avantage est sensé vous convaincre ? Il y a beaucoup d’autres sports qui offrent également des expériences de vie et qui n’impliquent pas de voir son parent crier à en perdre la voix dans un aréna) ;
- L’argent, ce n’est pas plus cher qu’un autre sport (eh… oui! Surtout si on inclut les poutines d’aréna, l’équipement qui dure juste une saison parce que les enfants, ça grandit et n’oublions surtout pas les hôtels, les restaurants, l’essence et tous les autres frais liés aux déplacements pour les parties à l’extérieur de la région et autres tournois en compagnie de la super «gang») ;
- La ligue Nationale : «Je vais être content de m’être levé à 5h du matin à tous les dimanches quand mon gars va jouer dans LNH» (dois-je vraiment commenter cet argument et d’ailleurs, les parents de jeunes hockeyeurs y croient-ils vraiment ?).
Je suis convaincue que vivre la vie de parent d’hockeyeur peut convenir à certaines personnes et je ne dénigre aucunement ce mode de vie, je le laisse simplement aux autres.
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Je préfère simplement que mon fils explore différents sports et qu’il y découvre – ou non – une passion. Et si sa passion était le hockey me direz-vous… eh bien, je réchaufferai peut-être le banc de l’aréna à vos côtés un prochain dimanche vers 5h du matin qui sait, car ce qui compte le plus, c’est que nos enfants aient la possibilité de s’épanouir et de développer leur plein potentiel n’est-ce pas?!
P.S.: Sincèrement, je lève mon chapeau à tous les parenkeyeurs! Je vous dis bravo de vous impliquer à 120% dans ce style de vie à la routine folle!