Étant mère monoparentale d’un seul enfant, mon fils de 6 ans et moi avons, plus souvent qu’à notre tour, des soupers en tête-à-tête. Je me fais un point d’honneur que ceux-ci ne deviennent pas des souper à trois, la télé devenant la troisième partie de notre équipe.
Il n’est pas toujours facile de faciliter la conversation avec un enfant de 6 ans. Il y a bien ces quelques trucs comme ne pas demander comment était sa journée, mais plutôt poser des questions concrètes telles que : est-ce qu’il y a eu quelque chose de drôle aujourd’hui à l’école ou à l’inverse quelque chose de triste.
Lorsque j’étais enfant, les soupers étaient des moments au cours desquels nous pouvions discuter et surtout passer un moment en famille. La dynamique était toute autre dans mon enfance, car nous étions 4 enfants et j’avais mes deux parents, donc ce n’étaient pas toujours les mêmes qui avaient la parole.
Je considère importants ces moments réservés à la famille et au partage d’un repas. Selon moi, il s’agit d’un temps d’arrêt que nous devons nous imposer dans nos journées souvent trop chargées et trop mouvementées. À l’ère de l’instantané, de Facebook, des textos et de tout faire vite et bien du premier coup, il est de plus en plus difficile de passer des moments seul avec nos enfants sans être dérangés par un «ding», une alarme ou un quelconque bruit électronique nous avisant de la réception de quelque chose.
Donc, malgré le fait que je discute plus souvent qu’autrement toute seule et que les réponses à mes questions sont à 99 % du temps «Je ne me souviens plus», je tiens à conserver cette tradition familiale et à profiter de cette pause que je me fixe dans quotidiennement dans ce mode où tout va trop vite.
Par contre, il ne faut pas rêver ; cette pause ne dure souvent qu’une quinzaine de minutes tout au plus. Je me plais cependant à penser que ces quinze minutes journalières renforcent la complicité dans ma relation avec mon fils.
Rédaction :
Caroline Fournier
Mise à jour : 19 janvier 2018
Par Clément ltée, Équipe Vie de Parents - 10 mai 2018
Ah le printemps, on vient qu’on ne sait plus comment s’habiller nous-mêmes, alors les minis… c’est pas évident.
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