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Êtes-vous la maman que vous avez toujours rêvé d’être ?
J’ai toujours voulu être une maman. Du plus loin que je me souvienne, je savais qu’un jour, je serais une maman. Ç’a toujours été une certitude pour moi, même si, un jour, j’ai cru que finalement je n’y arriverais jamais. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas notre histoire, je vous invite à la lire pour vous mettre en contexte : 6 ans de traitement, d’hormones et de désespoir… c’est ce que cela nous a pris pour finalement avoir nos belles jujus.
Toute ma vie, quand je m’imaginais être maman, j’avais ce magnifique tableau en tête. La vie parfaite, on flotte sur un nuage. Nos bébés sont magnifiques, merveilleux, tout le monde est heureux. On voit la vie en rose, on est épanouis, zen, au summum du bonheur. Je me représentais aussi comme une maman parfaite, toujours souriante, bien mise, prête à jouer et toujours disponible pour faire des activités. Nous aurions une vie sociale remplie et nous ferions ce que nous voulons quand nous le voulons avec nos croquettes. Tout paraîtrait magique, idéal, doux et ce serait tellement ressourçant de voir nos bébés grandir… (#mamanparfaite #mamanabout)
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J’ai subi un choc quand j’ai accouché et, peu de temps après, je me souviens d’avoir demandé à ma mère pourquoi personne ne nous avait jamais dit que ce serait si difficile. Pourquoi ne suis-je pas si heureuse et en contrôle de tout ce qui se passe maintenant dans ma vie ?
Et le temps passe, les filles grandissent et on se dit que tout va aller de mieux en mieux, qu’on va devenir cette magnifique et parfaite maman qu’on a imaginée étant petite. Je peux maintenant vous confirmer que non, ce moment de grâce n’est pas encore arrivé dans ma vie.
Oh oui, je suis heureuse d’avoir mes jumelles, je me considère chanceuse d’avoir deux belles filles en santé, deux magnifiques poulettes qui sont des bébés miracles selon moi. Merci à la médecine d’ailleurs de nous avoir donné cette chance ! (#mercilavie #gratitude #vivelamedecine)
Toutefois, je me rends compte que je ne suis pas la maman parfaite que je comptais être, et que, malgré beaucoup d’efforts, je suis parfois à 100 000 lieux de là où je m’imaginais être.
Premièrement, ça m’aura pris plus de deux ans à recommencer à prendre soin de moi… à me mettre à l’horaire comme j’aime le dire. Je suis plutôt du genre à aimer être habillée en mou, je ne porte plus de talons hauts. Je me maquillais déjà très peu, mais là, si ça me coûte 15 $ par an pour du maquillage, c’est gros lol. Même que, dernièrement, je devais me faire belle pour une soirée, eh bien… je ne savais plus comment faire! ☹
Moi qui étais douce et patiente il y a de ça quelques années, j’ai plutôt maintenant une nano seconde de patience en moi et les fils se touchent un peu trop souvent à mon goût. OMG que certaines fois je ne me reconnais pas ! Ça vous arrive à vous ? Je n’aime pas crier, j’aimerais ne jamais crier, mais parfois (même souvent), c’est plus fort que moi ! Où est passée la gentille et douce Patou, comme m’appelait ma mère ?
Cette situation me désole, et je n’ai pas envie de tomber dans le cercle des mamans à bout. Cette nouvelle tendance selon laquelle on dirait que toutes les mères de la terre sont à « boutte de toute ». Oui, moi aussi je me sens à bout, mais j’ai un profond désir d’être la maman que je me suis imaginée toute ma vie. Retrouver mon calme, être en mesure de me contrôler, trouver les déclencheurs dans ma vie qui font que les fils se touchent et les désamorcer. Je veux être une maman équilibrée et heureuse. Pas seulement une maman à bout de nerfs, impatiente, toujours découragée. Et, plus que tout, je n’ai pas envie qu’un jour, mes enfants se souviennent de leur maman comme d’une crieuse, impatiente et à bout de nerfs. Ce n’est pas moi ça.
Bien sûr, il y a des moments où rien ne va plus, mais ça ne peut pas arriver tous les jours de toutes les semaines de tous les mois… Travailler sur moi, voilà le secret. Mes filles sont fantastiques, mais ce sont des enfants et oui ça crie, s’obstine, se chamaille, pète des crises, n’écoute pas, etc. Le problème vient de la façon dont je réagis à tout ça et cette année, en 2019, c’est une des promesses que je me suis faite. Travailler sur moi, car le changement doit venir de l’intérieur pour que ça change à l’extérieur. C’est la base de tout. (#changementsinterieurs #travailsursoi)
D’ailleurs, je réalise que lorsque je suis vraiment zen (pas assez souvent haha!) et que je suis capable de respirer et d’être relax, les journées et les soirées sont vraiment plus faciles. Nos enfants sont des grosses éponges à émotions, donc lorsqu’on est cool… ils le sont aussi. C’est pourquoi je travaille fort sur moi-même et je désire plus que tout continuer dans cette voie.
Mon nouveau slogan pour 2019 c’est « Demain, je me lève de BONHEUR ». En me réveillant, je prends quelques minutes pour respirer, dire merci et me convaincre que tout ira bien aujourd’hui. Que je me sens heureuse et que RIEN ne pourra changer ça dans ma journée ! Et ça marche quand même bien jusqu’à maintenant. (#bonheur)
De plus, je me suis inscrite à la formation Maman Zen. Elle propose des techniques très intéressantes et accessibles pour nous aider à rester zen et à retrouver sa paix intérieure. Toutefois, il ne faut pas penser qu’après la formation, tout se fera tout seul. Ça implique de la pratique, et quotidiennement il faut garder les principes et les trucs en tête, sinon le naturel revient vite au galop, comme on dit. (#mamanzen)
La morale de cette histoire est qu’être parents, c’est sans aucun doute l’une des plus belles aventures qu’on connaîtra; toutefois, on peut choisir de la vivre comme on veut. On n’est pas obligés de subir les événements et de se laisser contrôler par ses émotions. On a le droit de décider comment on veut traverser cette belle histoire, en travaillant sur soi en premier lieu et ensuite, de déterminer comment on réagit à des situations qui semblent hors de contrôle. Si une situation nous échappe, il faut lâcher prise et ne pas la prendre sur nos épaules.
Je peux donc dire que je ne suis pas la maman que j’ai toujours rêvé d’être, mais je tente de m’en approcher. Peut-être qu’avec tous ces efforts, notre vie familiale deviendra ainsi un peu moins chaotique !
Et vous, êtes-vous sur la bonne voie ?
Patricia Roy
Fondatrice de Dahliana et cie
Rédaction :
Patricia Roy
Mise à jour : 29 janvier 2019
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