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Les dodos d’été : quand les habitudes de sommeil changent
Chez nous, les dodos se sont toujours bien passés en général. Toutefois, pour la première fois en trois ans, là je perds le contrôle… Je ne sais pas si je les couche trop tôt ou si c’est l’effet de la clarté qui s’étire tard en soirée, mais c’est le gros bordel, et tous les jours.
J’ignore comment c’est de votre côté, mais pour moi, quand on est rendus à l’heure du dodo, j’aime bien que ça se fasse bien et sans niaisage. J’ai hâte et j’ai besoin d’avoir un moment pour moi en fin de soirée. Mais là, depuis environ un ou deux mois (peut-être que ça concorde avec le changement d’heure), l’heure du coucher, c’est l’enfer.
J’essaie pourtant de conserver notre routine et de les calmer avant d’aller au lit, mais dès qu’on entre dans la chambre, rien ne va plus.
« J’ai envie de pipi, j’ai chaud, j’ai soif, ça pique, j’ai un bobo, je veux de la crème » c’est n’importe quoi ! Elles frappent dans les murs, lancent leurs toutous, ne m’entendent même pas quand je leur demande de se calmer. Même après nos chansons du soir, je dois maintenant rester assise un long moment dans la chambre avant de sortir, pour m’assurer qu’elles sont enfin détendues.
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Et encore avec tout ça, il est certain que l’une ou l’autre va sortir du lit, va vouloir retourner aux toilettes pour la quatrième fois en ligne, a soudainement une envie d’un no 2, etc.
Sérieux, CHU PU CAPABLE !! Ça me rend folle. J’aurais envie de les mettre à vendre sur MarketPlace. Pourquoi mon Dieu c’était si facile avant et à présent, tous les soirs, c’est la même rengaine, les mêmes obstinations ?
J’essaie tellement fort en plus de rester calme, zen et de ne pas me fâcher, mais après une heure de niaisage, les fils se touchent souvent, à mon grand désespoir. J’aimerais que ça se passe mieux, mais comment ?
Je remets en question ma routine du dodo !
Une étude sur le sommeil de l’Institut Douglas établit le nombre d’heures pendant lesquelles devrait dormir un enfant selon son âge, en incluant les siestes de la journée. En la consultant, je réalise que j’essaie peut-être encore de faire dormir mes filles autant qu’avant, sans tenir compte qu’elles ont maintenant plus de trois ans. Leur besoin est peut-être plutôt de dix à treize heures par jour au lieu de onze à quatorze. Ça peut faire une grande différence ! Ainsi, selon eux, si je dois réveiller mes filles à 6 h et qu’elles font toujours une sieste en après-midi, 20 h serait l’heure la plus hâtive pour les coucher. Donc, je crée peut-être moi-même le problème après tout ?
Au lieu de me battre pour les coucher à 19 h et d’endurer une heure de niaisage et de chicane… voilà que je devrais essayer de les mettre au lit un peu plus tard à l’avenir.
Si elles dorment de 20 h à 6 h du matin et font une sieste d’une durée de une heure trente à deux heures, on est à onze heures trente ou douze heures de sommeil par jour, ce qui est nettement suffisant, selon l’étude !
Vous savez quoi ? En toute honnêteté, je crois que j’aimerais bien pouvoir les coucher encore à 18 h 30-19 h, car ça me donne plus de temps pour moi en soirée. C’est peut-être un peu égoïste, mais cette heure en moins, ça paraît. Surtout que je ne me couche pas très tard !
Bon voilà, la morale de cette histoire, c’est qu’on doit prendre le temps de se remettre en question. Revoir nos façons de faire, nos méthodes, etc. Si quelque chose a toujours bien fonctionné et cesse de bien se passer à un moment donné, ne devrait-on pas se demander pourquoi ? Il y a sans aucun doute une raison pour laquelle tout d’un coup ça ne va plus. Et encore plus quand on parle d’enfants !
Je crois que j’ai mis le doigt sur le bobo ce soir et je vais tenter de changer ça dès demain. Finir chacune de mes journées dans cet état d’esprit, ça m’épuise et ce n’est pas agréable pour les poulettes. Mes filles grandissent, je dois l’admettre. Il faut m’adapter afin de trouver des solutions pour que ça se déroule bien à nouveau !
Rédaction :
Patricia Roy
Mise à jour : 9 juillet 2019
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