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Et si nous faisions un enfant?

Tout a débuté il y a de ça 8 ans, en juillet 2010 plus précisément. Après 1 an de fréquentation, mon conjoint François et moi étions prêts à nous lancer dans une nouvelle grande aventure. Et si nous faisions un enfant?

Voilà une grande et magnifique question, mais nous étions prêts. À 30 ans, c’est un bel âge pour fonder une famille. J’avais eu la chance de vivre pleinement avant, de célébrer ma vingtaine amplement et j’étais prête à passer à l’étape suivante. De plus, j’ai toujours voulu des enfants. Du plus loin que je me souvienne, je savais que je serais maman un jour et très petite, je disais même à ma mère que plus tard, j’aurais des jumelles, même si ma mère me disait que ça ne se pouvait pas, car nous n’en avions pas dans la famille.

C’est donc par une belle semaine de juillet 2010, semaine de festival d’été à Québec et après le spectacle des Black Eyed Peas que nous avons pris la grande décision. Comme pour la plupart des gens que je connais, j’étais convaincue que faire un bébé était la chose la plus facile qui soit. De plus, comme cela était arrivé pour beaucoup de mes amies, je pensais bien tomber enceinte le mois suivant, tout simplement. Mais je ne savais pas à cette époque que j’allais commencer le plus long et difficile combat que j’ai eu à vivre jusqu’à maintenant. Je ne savais pas que mon rêve de tomber enceinte allait être aussi éprouvant, difficile physiquement et psychologiquement et que j’allais vouloir tant de fois laisser tomber, que j’allais avoir mal, que cette épreuve allait nous prendre 6 ans de nos vies. Six longues années durant lesquelles nous sommes passés par des montagnes russes d’émotions et durant lesquelles mon corps et mon couple ont été mis à l’épreuve.

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Comme bien des gens, quand on pense faire un enfant, on pense vivre un beau moment en amoureux avec notre conjoint, un moment d’intimité à la suite duquel une belle surprise nous attendra à la fin du mois. Pour nous, cela a été bien différent. Durant les premiers mois, on fait ça à peu près, au 14e jour comme on nous l’a enseigné, et si comme moi vous n’avez jamais connu de cycles très réguliers et que vous avez pris la pilule pendant longtemps, ce n’est pas un jeu d’enfant que de savoir quand est le bon moment. Donc, nous y allons à peu près, en nous disant que, comme pour tout le monde, ça va arriver. Mais les mois passent, rien n’arrive, et tranquillement, les questionnements, les interrogations font surface… Pourquoi ? Pourquoi ça ne marche pas ? Tous les mois, c’est la déception. On s’invente des symptômes quelques jours avant nos règles, sentant ceci ou cela de différent, se disant que cette fois-ci, c’est la bonne. Mais non ! Le miracle de la vie ne se crée pas.

Après au moins 10 mois d’essai et 10 déceptions plus tard, je prends rendez-vous avec mon médecin pour en discuter. Elle me donne alors une prescription pour une visite à l’hôpital. À ma grande surprise, on m’informe que le gouvernement vient de changer son programme de procréation assistée et que je suis parmi les premières à m’inscrire ; je fais partie des privilégiées. Vite vite, commençons dès aujourd’hui ! Quel bonheur je ressens à ce moment-là, me disant que nous pouvons obtenir de l’aide… Ça y est, nous aurons un bébé. 😊

Mon premier rendez-vous m’est donné assez rapidement. J’en suis vraiment heureuse et j’ai hâte de savoir quelles seront les prochaines étapes. Nous sommes fertiles de toute façon, il ne suffira que d’un coup de main pour que ça fonctionne. Mais, première chose en arrivant, on me confirme que nous serons catégorisés comme « fertiles » la journée où nous tiendrons un enfant dans nos bras… Ouf ! Deuxième chose, le docteur me demande : « Vous avez en main votre courbe de température pour les trois derniers mois ? » QUOI ? Mais non, personne ne m’en a parlé.

Alors voilà ce qu’a été mon premier rendez-vous. Je dois donc me mettre au travail pour réaliser une courbe de température. Prochain rendez-vous dans 3 mois.

Je me souviens d’avoir été un peu décontenancée par cette première rencontre. Toutefois, je suis déterminée à me relever les manches et à passer à l’action. Direction pharmacie pour acheter le « TOP » thermomètre, plus précis que les autres, et les fiches à remplir. Un beau projet ! Dès le lendemain, je suis prête. Thermomètre à portée de main sur ma table de nuit, on ne doit rien faire d’autre en se réveillant que de tendre la main et de se le mettre dans la bouche. On attend, on note le résultat et voilà. Jour après jour après jour, on recommence et tranquillement se dessine une courbe. On espère alors que c’est une « belle courbe ». On essaie de l’analyser, de voir quand on ovule, et on se demande si on doit se fier à la plus haute ou à la plus basse température.

Toute cette étape est bien belle, mais doit-on souligner qu’elle détruit tranquillement toute la magie qui entoure la conception d’un enfant ? Go chéri, c’est maintenant, ça y est, pas une minute à perdre… Go go go ! Et ensuite, on s’exerce à la position chandelle pour être certaine de ne pas perdre une goutte de ce précieux nectar. ☹ Durant ce temps, mon chum doit s’assurer d’aller passer un spermogramme à l’hôpital pour faire évaluer sa marchandise. Cette étape est d’ailleurs assez éprouvante pour nos hommes… Par chance, on nous dit qu’il peut créer l’échantillon à la maison et le transporter ensuite à toute vitesse au comptoir de l’hôpital. Comme c’est romantique !

Après 3 longs mois, la deuxième visite est enfin prévue pour aller voir le docteur qui nous conseillera après l’analyse de nos courbes de température. « Votre conjoint doit être présent », me confirme l’infirmière. Pour faire exprès, il ne peut m’accompagner : première journée dans un nouvel emploi… J’ai tout fait pour que ça fonctionne, je me suis présentée quand même au rendez-vous et leur ai expliqué la situation, lettre de l’employeur à l’appui et spermogramme en main démontrant le sérieux de notre démarche, sinon notre dossier risquait fort d’être refusé… Ouf, il était moins une !

J’apprends donc à la lueur de mes courbes de température que j’ai un drôle de cycle, je n’ovule pas du tout à la 14e journée, mais plutôt à la 21e, et que ce n’est pas non plus régulier. Quoi ? On a gaspillé un an à essayer à la 14e journée ? C’est alors le début d’un long périple, rempli de médication et de prise d’hormones… Ils veulent d’abord débuter par stimuler mon ovulation avec du « Clomid ». Ensuite, plusieurs rendez-vous sont nécessaires pour mesurer les follicules, évaluer le développement des ovules, vérifier leur évolution. Ensuite, on déclenche l’ovulation et l’insémination se réalise le lendemain. Un processus très bien établi. Le matin de l’intervention, mon chum doit aller porter son échantillon et moi j’ai rendez-vous plus tard en matinée. Dès la première fois, un regain d’espoir me transporte. François a un bon échantillon (car on te donne les résultats : quantité, qualité, forme, vitesse avec laquelle les spermatozoïdes se déplacent, etc.) Wow ! On a du bon stock, j’ai de beaux follicules : tous les astres sont alignés pour que ça fonctionne.

Puis, l’attente commence… plusieurs jours à espérer, à s’inventer des symptômes encore une fois, pour finalement avoir un test de grossesse négatif. Une claque sur la gueule comme on dit et encore plus forte cette fois. J’étais tellement convaincue que c’était la bonne. 1 mois, 2 mois, 3 mois et rien ne fonctionne. Quand tu es dans la salle d’attente du bureau du médecin, tu peux lire les statistiques sur le mur, indiquant qu’elles sont tes chances rendues à la 4e ou 5e insémination… Pas besoin de vous dire que plus tu en as eu, moins les chances sont bonnes.

Je commence déjà à être moins optimiste. À la 5e insémination, nous avons notre meilleur échantillon : 21 millions de spermatozoïdes survivent après le nettoyage. WOW ! Je suis très emballée et j’ai raison. 10 jours plus tard, je ne me peux plus, je sens quelque chose… je veux savoir et ne veux pas attendre plus longtemps. POSITIF ! Voilà. Mon premier test positif. Je suis enceinte. Ça a marché cette fois-ci, nous aurons un enfant ! Quelle joie ! Je me souviens que j’avais les larmes aux yeux et je n’en pouvais plus d’attendre le retour de mon chum pour le lui annoncer ! Nous vivons sur un nuage pendant quelques jours, jusqu’à ce que des saignements non désirés se présentent. Mon cœur s’arrête alors de battre. Un coup de couteau. Que se passe-t-il ? J’essaie de me convaincre que ce n’est pas grave, que tout est sous contrôle, que des saignements, ça peut arriver, mais après une prise de sang à l’hôpital, on me dit que le niveau d’hormones dans mon sang est beaucoup trop bas. Il faut revenir le lundi suivant pour voir si ça a augmenté. Je me souviens avoir passé une fin de semaine d’enfer, à espérer, à pleurer, à tenter même des exercices du plancher pelvien (au cas où ça aide à quelque chose)… du gros n’importe quoi. Je ne peux me résoudre à faire une fausse couche, à me l’avouer. Mais la prise de sang suivante me confirme ce que l’on craignait. Tout a basculé. Dans ma tête, dans mon corps, dans mon cœur, une cassure s’est faite à ce moment-là. Pourquoi la vie ne voulait-elle pas que j’aie un enfant moi aussi ? Beaucoup de gens en ont et n’en méritent pas ou les maltraitent… nous serions de bons parents nous. Pourquoi ?

La fausse couche a été pour nous une épreuve très difficile. Après presque 2 ans d’essai et de gifles tous les mois… ça y est, juste pour une fraction de seconde, juste pour te donner de l’espoir et POUF, c’est fini. Après cela, on commence une série de tests plus poussés, qui sont tous plus souffrants et pénibles les uns que les autres. L’hystérosalpingographie pour mesurer l’imperméabilité des trompes ou plus simplement pour voir si elles sont bouchées, une laparoscopie pour évaluer si on souffre d’endométriose, etc. Je me souviens m’être demandé si je pourrais encore longtemps tenir le coup. Choc vagal, baisse de pression après ces tests et j’en passe… il faut vraiment vouloir pour se faire souffrir ainsi.

La bonne nouvelle est que mes chances montent en flèche après ces tests ; on s’assure que rien n’obstrue mes trompes et que je ne fais pas d’endométriose. Cool ! On souffre, mais ça donnera des résultats. Tiens le coup, ma belle ! Et ensuite, 6e, 7e, 8e… jusqu’à la 12e insémination RIEN. NADA, NIET ! C’est fini. On m’annonce alors que normalement, on ne dépasse pas vraiment 10 inséminations, et qu’on m’a donné deux chances de plus parce que j’avais eu une laparoscopie, mais que maintenant, ils ne peuvent rien de plus pour moi. Je dois me tourner vers la fécondation in vitro (#FIV).

Je me souviens qu’à cette époque, j’avais un emploi qui me demandait beaucoup trop. J’étais épuisée sur le plan moral, physique et psychologique, mon conjoint avait des problèmes de santé ; j’étais celle qui devait tenir le phare, être forte et rester debout. Afin de ne pas tomber, je dois prendre les grands moyens : psychologue, yoga, méditation, hypnose pour dormir, acupuncture, Oméga-3 Joy, tout y passe. C’est toutefois ce qui me permet de ne pas m’effondrer. Mon emploi me tue à petit feu, mes projets bébés ne fonctionnent pas depuis plus de 2 ans, mon couple bat de l’aile, car, comme je l’ai déjà dit, les aléas de la procréation ne sont pas faits pour maintenir la magie et le romantisme dans un couple. Je suis au bord du gouffre. (#infertilité)

Une amie qui a aussi eu certains problèmes en procréation m’avait conseillé un jour de consulter un psy, ce qui l’avait beaucoup aidée. Et surtout, elle m’a donné le meilleur conseil qui soit : « Regarde tout le temps qu’il te reste devant au lieu de regarder le temps que tu as perdu ». C’est vrai, j’ai perdu du temps, mais je n’ai que 32 ou 33 ans… il me reste encore de nombreuses années pour essayer. J’ai aussi suivi son conseil et suis allée consulter. Mon nouveau psy m’a été d’une grande aide. En fait, j’y allais pour mon problème de fertilité, mais il m’a aidée sur tellement de points dans ma vie ; il m’a appris à prendre soin de moi surtout… moi la SUPERWOMAN qui ne dis jamais non, qui en prends toujours trop, etc. J’ai appris à ne pas me rendre malade pour un emploi, à me respecter, à m’écouter et à me trouver bonne et belle. Je me rappelle que lorsque je le visitais, je lui disais que je ne voulais pas me rendre en FIV. Les filles qui vivent la fécondation in vitro doivent s’injecter des hormones, je déteste les piqûres. Je ne ferai jamais ça, je n’en serais pas capable, etc. Je pleurais juste à y penser. Je pensais bien à cette époque que l’insémination artificielle fonctionnerait avant que je me rende en FIV. Toutefois, ce qui devait arriver est arrivé.

« Regarde tout le temps qu’il te reste devant au lieu de regarder le temps que tu as perdu »

La chance que nous avons eue dans toute cette épreuve, c’est que nous sommes entrés dans le système quand le gouvernement a ouvert les valves de son programme de procréation assistée. Nous avons été bénis de ne pas avoir à débourser pour les traitements et je détenais à l’époque une bonne assurance qui couvrait les frais de médicaments qui m’auraient autrement coûté plus de 14 k$ par an. Je suis heureuse d’avoir pu profiter d’un tel programme, moi qui ne suis habituellement jamais admissible à ce genre de choses et j’en suis tellement reconnaissante. (#gratitude)

Nous prenons alors rendez-vous dans une clinique à Québec. Lors de notre première rencontre, on nous explique en détail le protocole proposé en fonction de notre historique médical. J’en suis donc là. Je dois commencer à me piquer avec des hormones et d’autres médications afin de stimuler la création d’ovules et ensuite me piquer pour préparer mon corps à accueillir l’embryon. Me piquer, MOI ? Qui déteste les piqûres et qui a un chum qui les déteste encore plus que moi ! OMG qu’allons nous faire ? Je me souviens de ma détresse et de celle de François en nous rendant à la pharmacie qui se trouve tout juste sous la clinique, quand le pharmacien nous explique les différents médicaments, comment faire les injections, la grosseur des aiguilles, les protocoles exacts à ne pas négliger, les mélanges de doses. Je flippe tout simplement. Est-ce que je suis vraiment prête à faire ça ? Veut-on à ce point des enfants ? Quels effets tout ça aura-t-il sur mon corps ? Je suis terrifiée et mon chum aussi, car il a vite compris que je ne pourrais jamais me piquer, que ça serait sa tâche… et qu’il n’avait pas intérêt à me manquer ou à me faire mal… 😉

C’est donc ainsi que nous commençons le premier protocole. François apprend à faire mes injections (qu’il fait vraiment très bien d’ailleurs), et nous entrons dans la grande roue de la FIV. Le but ultime est de créer le plus d’ovules possible, puis ils vont les mettre en contact avec des spermatozoïdes, qui créeront des embryons, qui seront placés au bon endroit au bon moment. Avec toutes ces précautions, les médications, etc., nous avons bon espoir de ne faire qu’une seule FIV. Lors de la ponction des ovules, l’intervention durant laquelle ils vont chercher les ovules (qui est d’ailleurs très douloureuse), nous tombons sur le pire des médecins. Un VRAI air bête et tellement désagréable. J’ai bien failli le frapper… Comme si, en plus de souffrir, on devait se faire parler comme de la « chnoutte » par le médecin traitant ! Enfin… Après ça, ils te disent le nombre d’ovules recueillis et vont immédiatement les mettre en contact avec les petits soldats de ton chum. Ce premier protocole donne seulement quatre ovules. On te rappelle le lendemain pour te dire combien se développent bien. C’est un moment d’attente excitant ! Tes bébés sont en formation. 😊 Ensuite, on t’implantera l’embryon au stade blastocyste, après cinq jours d’évolution. J’attends l’appel du biologiste avec impatience le lendemain matin, mais je ne me serais jamais attendue à ça : rien de rien. Les ovules et les spermatozoïdes n’ont créé aucun embryon, comme s’ils ne s’étaient pas reconnus… RIEN. Nous avons complété un protocole avec tout ce que ça implique, et RIEN.

Je suis inconsolable. Déprimée, je n’en peux plus… avec le « up and down » d’hormones qui me sont administrées, c’est insupportable. Un essai de perdu, sur un système qui n’en offre que trois gratuits. Heureusement, dans toute cette malchance, ce protocole est annulé étant donné qu’il n’a rien donné. Nous avons encore trois chances et la prochaine fois, ils vont sélectionner le meilleur de nos petits soldats et l’injecter dans l’ovule directement pour s’assurer que la transformation cellulaire se fasse. Et on recommence. Attente du bon moment pour débuter, injections, injections, médications, sautes d’humeur, stress, angoisse… Et voilà, nous y sommes. C’est le moment du second prélèvement d’ovules, et cette fois, avec un médecin beaucoup plus sympathique. Lors de ce protocole, ils décident que je ne réagis pas assez aux médicaments, on me booste donc au maximum de la dose d’hormones possible pour s’assurer que je vais produire assez d’ovules. Résultat : 19 ovules. Nous sommes contents, WOW 19 ovules ! Imaginez-vous s’ils font tous des embryons, nous aurons plein d’essais en banque. Mais dans le fond, il ne suffit que d’un seul de qualité !

Ce que je ne savais pas, c’est que de retirer 19 ovules c’est énorme, beaucoup trop en fait. On doit comprendre que chaque ovule est dans un follicule. Donc, pour avoir 19 ovules, j’avais peut-être 20 ou 22 follicules à maturité, chacun d’eux mesurant entre 15 et 22 mm sur mes deux ovaires. J’avais d’ailleurs une interdiction de m’entraîner, car les trompes auraient pu plier ou se briser. Quand on fait une ponction dans un follicule pour aller y retirer l’ovule, on retire tout le liquide qui se trouve à l’intérieur. Ensuite, le réflexe du corps est d’aller remplir à nouveau le follicule de liquide. On devient ainsi énormément ballonnée, sur le point d’exploser, complètement déshydratée, c’est douloureux et très inconfortable. Finalement, j’aurais dû me rendre à l’urgence durant le week-end tellement j’avais réagi fortement. Je n’y suis toutefois pas allée et ça aurait pu être très dangereux. Mais on a 19 ovules, ça vaut le coup. Appel du biologiste : 3 embryons se sont formés. QUOI ? Sur 19 ? Je suis estomaquée, je ne comprends pas. Comment ça se peut ? J’ai finalement un transfert d’embryon frais… qui ne fonctionne pas. Je suis complètement démontée, désespérée, triste, fâchée contre tous, contre la vie. Pourquoi moi ? Pourquoi pas moi ? Après cet échec, nous devons attendre encore 2 mois, je dois reprendre de la médication pour préparer l’utérus et finalement sur les 2 embryons restants, 1 meurt et je réessaie une autre fois… pour un énième échec. Tant d’années, tant d’efforts, de douleurs et de pleurs.

Après ces deux protocoles à l’eau, nous commençons à effectuer des recherches sur différentes techniques réalisées partout dans le monde, à poser des questions aux docteurs, à leur parler des techniques utilisées ailleurs, à demander si on peut changer quelque chose au protocole qui ne fonctionne visiblement pas. Rien. On ne change rien, on continue tout simplement. C’est la réponse que nous recevons. Ce n’est pas une surprise si je vous dis que le troisième protocole à cette clinique n’a rien donné non plus. 4 ovules ponctionnés, 2 embryons, 1 embryon frais transféré et l’autre qui n’a pas survécu à la décongélation. Quelle misère ! Je suis dans un état lamentable. Il me reste qu’une seule chance, après c’est fini. Nous n’aurons jamais d’enfants. Mais moi, J’EN VEUX des enfants. Ce n’est pas une vie que de ne pas avoir d’enfants. Nous en sommes rendus à la conclusion que si on en veut, il faut penser à l’adoption. On se met sur des listes au Québec (qui nous auraient trouvé un bébé dans peut-être dix ou quinze ans) et aussi à l’international. Le seul pays où on est admissible est la Corée du Sud, car on n’est pas mariés. On s’y inscrit, mais encore là, ça peut prendre tellement d’années et surtout tant d’argent…

Nous sommes alors dans un grand trou noir, dépassés, déprimés, tellement tristes. Plus on essaie et plus de femmes autour de nous tombent enceintes. Une après l’autre, collègues, amies, meilleure amie… Ça, c’est un coup dur, le jour où ma meilleure amie est tombée enceinte. Je veux tellement être heureuse pour elle, mais je suis tellement démolie. Un sentiment de colère contre la vie, d’envie, toutes sortes d’émotions négatives que je n’aurais jamais voulu ressentir face à cette situation. Comme elle est chanceuse, comme je l’envie, mais je ne suis pas capable d’en faire davantage, de le lui dire, d’aller la voir pour la serrer dans mes bras. J’en suis tellement désolée maintenant. C’est difficile d’accepter quand tu veux quelque chose plus que tout au monde et que ça n’arrive pas. Après plus de 5 années, je suis devenue l’ombre de moi-même. Tous les mois depuis 5 ans, tu vis une déception, tu reçois une gifle en pleine face. C’est près de 60 échecs à la suite desquels tu dois te ressaisir, accepter, remonter la pente et te secouer pour recommencer.

Quand on tombe, on doit apprendre à se relever. Nous l’avons appris à nos dépens durant toutes ces années.

En plus de tout ça, des moments difficiles que nous vivons, de l’énergie que je dois prendre pour ne pas m’effondrer, il y a tous ces gens qui posent des questions, trop de questions, ou qui te proposent leur diagnostic sur le pourquoi ça ne fonctionne pas. On ose alors te demander pourquoi ça ne fonctionne pas. Ben voyons, vous ne savez pas comment faire ou quoi ? Tsé, si ton chum n’est pas capable, je peux m’en occuper moi ! Tu n’es pas encore enceinte ? Toutes ces personnes qui ne comprennent rien, ne savent rien et surtout qui ne se mêlent tellement pas de leurs affaires. J’ai failli en frapper quelques-unes au courant des années, mais ça aurait servi à quoi ? J’espère que certaines d’entre elles se reconnaîtront ici et comprendront à quel point leurs commentaires peuvent être blessants et tellement déplacés. Et toi, qui as peut-être un problème d’embonpoint, d’odeurs ou de sueurs trop abondantes… as-tu vraiment le goût qu’on te demande pourquoi tu n’arrives pas à régler ton problème ?

Finalement, l’échec du troisième protocole provoque chez nous une remise en question. À la fin d’un protocole, on doit téléphoner pour prendre un nouveau rendez-vous à la clinique afin de recommencer. Et bien cette fois-ci, la dame me dit que le calendrier est complet, de rappeler dans 3 mois. PARDON ? Je suis déjà une patiente, je suis déjà dans le système… mais non rien à faire. Je n’en reviens tout simplement pas : retour à la case départ. C’est alors que nous décidons de jouer le tout pour le tout et de contacter l’autre clinique, OVO à Montréal, en nous disant que nous ne pourrons jamais dire qu’on n’a pas tout essayé. Un appel et hop, j’ai un rendez-vous la semaine suivante. Wow ! Quel service ! (#ovo)

Mon chum ne peut quitter le travail pour des rendez-vous à ce moment et je franchis cette dernière étape avec ma mère. Ils offrent quelques services à leur clinique de Québec, mais la plupart du temps, je dois me rendre à Montréal. Mais voilà, on joue nos dernières cartes. Dès la première rencontre avec la docteure de Québec, nous sommes impressionnées par tout le temps qu’elle prend avec nous (près d’une heure trente dans son bureau) pour évaluer ma situation et surtout pour démentir tout ce que l’autre clinique m’a dit.

En fait, selon la première clinique, le problème vient de moi. J’ai un débalancement d’hormones et une réserve ovarienne basse. On me confirme alors que ces données ne sont pas justifiées, que mes prises de sang ne dénotent aucune anomalie d’hormones et que le fait d’avoir fait 19 ovules lors de mon second protocole met un terme à la présomption que j’ai une réserve ovarienne basse. On me dit que ça aurait été impossible d’avoir 19 ovules si tel avait été le cas… Et par-dessus le marché, la technique innovatrice qui se faisait en Europe et que la clinique de Québec avait rejetée du revers de la main en nous disant que nous étions presque fous de leur en parler… on me la propose d’entrée de jeu.

Et voilà, en un seul rendez-vous, ma situation médicale vient de changer et je sais que nous allons essayer un tout nouveau protocole. C’est quand même encourageant, mais je vous avoue qu’à ce stade, je ne pense plus que ça arrivera. Je suis tellement blasée et démolie que je n’ai alors même plus la force d’espérer. Je le fais simplement, car je ne veux pas un jour regretter de ne pas l’avoir fait. De plus, élément important à noter : nous avons appris que le gouvernement mettra un terme au programme et donc, c’est ma dernière chance avant que le vent tourne.

L’attente avant de commencer le dernier protocole est longue et encore plus pénible que les autres. Ils désirent pratiquer plus de tests et des examens approfondis afin de s’assurer que tout est OK. Le pire d’entre tous ces tests est certainement le test avec caméra pour aller visionner l’intérieur de l’utérus. Vous n’avez pas idée… On m’a informée que je ne dois pas être seule pour y venir. Cette fois-là, personne ne peut m’accompagner. Je me dis alors que je suis une grande fille et que tout ira bien. Je pars donc vers Montréal pour subir ce petit test que je crois anodin. Toutefois, la douleur occasionnée par la caméra et ensuite par la biopsie prise à l’intérieur me scie en deux. Je manque de souffle, je n’y crois pas. L’intervention n’est pas si longue, mais je me souviens avoir ressenti de la difficulté à me ressaisir pour sortir de la salle. Après, on nous installe en salle de repos… je crois que ça passera, mais une vague de douleur m’envahit et mon réflexe est de me rendre rapidement à la salle de bain. Très peu intelligent quand on fait un choc vagal d’aller se cacher en barrant la porte. Je me souviens m’être couchée sur le sol froid de la toilette, presque sans connaissance, en sueurs et les jambes en l’air, en espérant que je pourrai retrouver mes esprits… Après de longues minutes, je réussis à me relever et à retourner dans la salle. Mais je suis incapable de marcher, blanche comme neige, et tout ce à quoi je pense, c’est que je suis à Montréal toute seule et que je dois revenir à Québec. À 17 h, on m’informe qu’on ferme la clinique. Je prends donc mon courage à deux mains et me remets au volant pour faire les 2 h 30 de route vers chez moi.

Cet épisode est encore aussi effrayant pour moi quand j’y repense. Imaginez-vous toutes ces douleurs, ces médicaments, ces hormones, tout ce que l’on fait subir à son corps ? J’ai encore du mal à croire que j’ai fait tout ça, et aujourd’hui je me demande si j’en aurais encore la force.

Finalement, tous les tests sont réalisés et je suis enfin prête à passer au protocole. Cette fois-ci, je dois commencer par deux injections par jour au lieu d’une seule. Deux, oh, mon Dieu ! Et l’aiguille est beaucoup plus grosse, c’est un autre type de seringue. Et je dois aussi apprendre à me piquer moi-même cette fois, car je dois aller à l’extérieur pour le travail. Pas question de passer à côté de mes doses, j’apprends donc comme une grande à m’injecter ça toute seule, dans le ventre tout autour du nombril. Après une ronde d’injections, j’en suis rendue aux prises de sang tous les 2 ou 3 jours pour mesurer l’évolution de l’ovulation. Pendant 2-3 semaines, je vais à Montréal aller-retour pour une prise de sang. Je quitte la maison à 5 h pour être à la clinique à 8 h 15. On prend une prise de sang et je reviens à Québec pour travailler à midi. Ça a été long et pénible, mais j’ai réussi. Tant qu’à être rendue là ! Lors de la ponction d’ovule, ma mère m’accompagne. Je suis heureuse, l’intervention se passe bien, en fait cent fois moins douloureusement qu’à Québec, et nous avons une belle petite quantité d’ovules. Je dis bien petite, car eux préfèrent la qualité à la quantité. Je me rappelle être sortie de la clinique le cœur léger en me disant que le pire est derrière moi. On couche à l’hôtel ce soir-là pour couper la route en deux. Juste avant de dormir, je sors les papiers qui décrivent la suite du protocole. Je pensais que tout irait bien maintenant que j’avais fini les injections. Mais quelle n’est pas ma surprise quand je lis que je dois alors continuer les piqûres pendant dix semaines, à raison d’une fois par jour et que, cette fois-ci, elles doivent être injectées dans le bas du dos. QUOI ? Ça fait 70 piqûres ça et si vous aviez vu la grosseur des aiguilles… Je me rappelle que ce soir-là, ma mère et moi nous sommes couchées chacune dans nos lits, dos l’une à l’autre, pleurant en cachette pour ne pas que l’autre nous entende. C’est trop !

On apprend alors le lendemain que nous avons trois beaux embryons en formation et au jour quatre, on nous téléphone pour nous dire que nous avons trois parfaits blastocystes. J’y retourne donc le lendemain pour l’ultime transfert, celui que nous avons tant attendu et qui nous donne encore un peu d’espoir. Dans la salle d’opération, on me confirme alors qu’ils peuvent en mettre deux, étant donné mon âge, le nombre d’années d’essai, etc., qu’on joue le tout pour le tout. Ma mère et moi, nous voyons alors à l’écran (vision du télescope) deux beaux embryons en développement, de belles cellules vivantes, prêtes à être placées dans mon utérus douillet prêt à les accueillir. Nous sommes fébriles, excitées. Après l’injection des deux embryons, on vérifie qu’ils sont bien en place, et non, le petit deuxième est resté dans la pipette. Ouf, une chance qu’ils vérifient! Deuxième essai et hop, il est encore resté collé dans la pipette… Un petit tannant celui-là ! Finalement au troisième essai, j’ai deux embryons dans mon ventre. Nous quittons les lieux les yeux pleins d’eau et le cœur plein d’espoir.

Le plus long temps d’attente commence alors. Chaque jour, j’espère, revenant à la raison en me disant que non, c’est encore la même chose, je sens des picotements, des changements dans mon corps, etc. Est-ce vrai ou je m’imagine encore des choses ? Après douze jours, j’achète finalement le test de grossesse. Est-ce que je le passe ? Trop d’angoisse et de peur en même temps. Je finis par le faire, mais je me souviens que je suis incapable de regarder le résultat. C’est encore négatif, c’est certain… pourquoi ça serait différent cette fois ?

Mais voilà, c’est POSITIF ! 😊 Je suis enceinte et c’est plus que clair ! Deux belles lignes très foncées, sans équivoque ! Ça y est, 6 ans de montagnes russes plus tard.

À ce moment, un déclic se fait dans ma tête, je vais tout faire pour que ça fonctionne, prendre ça cool au travail, prendre soin de moi, ne pas me stresser, prendre des vacances, etc. Je suis enceinte et je le sens pleinement. Même si on dit qu’au tout début, on ne sent rien, moi je le sens. Déjà de nombreux changements surviennent dans mon corps. 7 semaines plus tard, ma mère m’accompagne à ma première échographie. Fébrilité et excitation… et c’est là que j’ai l’explication sur l’intensité de mes symptômes. Nous en avons encore deux. Deux petits cœurs qui battent. Les 2 deux embryons sont restés là : des jumeaux. Je serai doublement maman !

Deux ! Deux ! Deux ! On n’en revient pas. Deux a d’ailleurs été notre mot favori pendant les jours suivants ! (#jumeaux #grossessegemellaire)

9 mois, c’est long, mais tellement court en même temps !

Une grossesse, c’est excitant, mais si vous saviez comment ça peut l’être quand tu l’as attendue pendant de longues années. Une grossesse gémellaire, c’est doublement excitant. Tout le monde vous traite différemment, c’est aussi excitant pour ton entourage que pour toi on dirait !

Je peux dire que j’ai vécu une super grossesse. Mon médecin me disait que j’étais sa patiente parfaite, car, du haut de mon 5’11’’, j’avais, disons, toute la place nécessaire pour accueillir mes minis. Je n’ai pas pris trop de poids, je n’ai jamais été hospitalisée ni eu de complications. La seule chose vraiment désagréable a été d’avoir 2 petites têtes appuyées sur la vessie et 4 pieds dans l’estomac. De plus, je me suis mise en enfler comme un ballon, mais étant donné que, dans la vraie vie j’ai une pression artérielle presque inexistante (lol), enceinte elle est juste normale et donc, pas de prééclampsie. Je m’estime vraiment très chanceuse d’avoir vécu une si belle grossesse. Peut-être que la vie veut me donner un peu de répit, après les 6 années que je viens de passer.

À vingt et une semaines, nous apprenons que nous aurons 2 belles cocottes. 2 filles. 😊 Quelle satisfaction ! N’importe quoi aurait fait mon bonheur en fait, mais deux petites filles, cela nous rend très heureux. Je travaille jusqu’à la 28e semaine et ensuite, je vous avoue que je suis très soulagée de pouvoir me reposer, car porter deux bébés, ça prend de l’énergie. Je suis une gigantesque baleine à la fin et mon Dieu que c’est lourd à porter. Je me rends finalement à terme, et on déclenche le travail à 38 semaines de grossesse, le maximum possible dans le cas d’une grossesse de jumeaux.

C’est alors le 6 avril 2016 à 6 h que nous nous présentons gentiment à l’hôpital en vue de l’accouchement. Je n’ai pas à vivre le stress de me rendre en urgence, etc. Tout est cool. Mon chum et ma mère m’accompagnent. Nous sommes tous les trois très excités, et on s’amuse dans la salle de travail, en attendant que le travail commence. Quand on te déclenche, ton corps n’est pas vraiment encore prêt. Donc, ce temps est très long au début. Mon col utérin n’est absolument pas effacé et à peine dilaté.

Tranquillement, les contractions s’installent. Au début, tout va bien, mais lorsqu’on perce la première poche, tout déboule : j’ai une grosse contraction qui dure plus d’une heure, ça ne lâche pas. OMG que c’est souffrant. Durant ce temps, j’ai ma mère, mon chum et l’infirmière qui pratiquent sur moi les points de pression de la Méthode Bonapace. Je suis couverte de bleus. Demande RUSH de la péridurale, car je ne peux plus le supporter, et hop, je ne sens plus rien. Après ça, tout se bouscule. Mon col s’efface à 100 %, je suis passée de 1 à 10 cm en moins de 15 minutes, on me transfère d’urgence en salle de césarienne, car c’est la marche à suivre pour les accouchements de jumeaux, et à peine entrée dans la salle, 3 minutes plus tard, j’expulse deux bébés et deux placentas; tout est terminé. Mes filles n’ont pas 30 secondes de différence. C’est un accouchement record et même la médecin qui m’accouche nous dit en se levant… « Vraiment, ça n’a aucun rapport comme accouchement » 😉 et elle part.

Tenir sur moi mes deux bébés filles s’est avéré sans aucun doute le plus beau moment de ma vie. Ce moment, je le garderai toute ma vie dans mon cœur. Juste avant que mon corps décide que ça a été trop violent comme accouchement et que je fasse une énorme hémorragie, à la limite de la transfusion. Bien entendu, ça ne pouvait pas juste bien se terminer. Mais mes filles vont bien c’est ça l’important.

Quelle aventure, que de douleurs, de pleurs, de beaux et moins beaux moments ! 6 ans pendant lesquels on a tout fait, je me suis accrochée à de minuscules espoirs, j’ai toujours cru ou toujours voulu croire que ça se pouvait… et je pleure, ce soir-là, toutes les larmes de mon corps dans mon lit d’hôpital, en tenant dans mes bras mes deux bébés. Le soluté au bras, démolie par cette journée tellement difficile, je me demande comment je pourrai y arriver. Avec mon pauvre chum qui ne sait pas quoi me dire lorsqu’il se réveille au son de MES pleurs et non de ceux des filles.

Après tout ça, le vrai défi commence. Nous avons maintenant deux bébés, Dahlia et Liana, deux magnifiques poulettes de 6,7 et 5,8 livres et notre vie est changée à jamais. Serai-je capable de relever le défi, très sincèrement je ne le crois pas. Autant enceinte, je les ai senties bouger dans mon ventre, autant on aimait dire que nous en attendions deux, autant rien ne nous a préparés à ça. Tenir deux nouveau-nés dans ses bras, c’est flippant et j’entame alors mon deuxième plus gros défi à vie. Comment ferons-nous pour y arriver avec deux enfants ? Deux bébés qui ont les mêmes besoins, en même temps ! Est-ce que c’est vraiment ce que nous voulions ? Je suis en état de choc, en crise d’angoisse. Nous en sommes là et la vraie « game » peut alors commencer !

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