Voir les jeux de bataille d’un bon œil!

Que ce soit à la maison, à la garderie ou bien dans la cour de récréation, vient un moment dans la vie de l’enfant où il cherche à se batailler. Ce type de jeux, favorisant les contacts physiques, ne plait pas nécessairement aux parents. Alors, une question se pose : accepter ou interdire les jeux de bataille?

Le malaise face à la bataille vient entre autres du caractère violent de cette activité. C’est pourquoi il est important de bien se renseigner. Il faut savoir que les jeux de chamaillages permettent d’évacuer une bonne quantité d’énergie, en plus de comporter plusieurs bénéfices. En effet, les enfants apprennent à développer leurs habiletés motrices, à découvrir leur force ainsi qu’à contrôler celle-ci. Le jeu de bataille permet aussi aux enfants de vivre leurs émotions, qu’elles soient agréables ou non. La bataille, impliquant deux enfants, demande de porter attention à son compagnon et de, parfois, faire des compromis. Voilà de très belles valeurs!

Dire oui à la bataille, mais non à la violence

Certaines personnes ont l’impression que l’enfant qui s’amuse à se batailler sera plus attiré par la violence. Cependant, il est démontré que l’enfant qui adopte ce type de jeu dans un environnement tolérant et encadré aura moins recours à la violence physique en vieillissant. Le simple fait de connaître ses limites et de respecter celles de l’autre permet de se « défendre » autrement que par des bagarres et des comportements violents.

Les jeux de chamaillages font partie de la catégorie des jeux libres. Les adultes peuvent être présents, mais à titre de filet de sécurité seulement. Plus il y aura d’interventions et plus l’activité aura une connotation négative plutôt que ludique. Alors, il faut mettre un cadre, mais laisser les enfants jouer par la suite.

Voici donc nos petites astuces Vie de Parents pour y arriver!

1. Comprendre et voir, en tant que parents, la différence entre se batailler pour le plaisir et se batailler pour blesser autrui.
2. S’assurer que les enfants comprennent bien la différence entre les deux types de batailles.
3. Mettre en place certaines règles, par exemple, l’endroit où ce type de jeu est toléré ou les coups permis et ceux qui ne le sont pas.
4. Choisir, avec les enfants, un code à utiliser pour mettre fin immédiatement à la bataille.
5. Déterminer dans quelles situations l’adulte peut intervenir.
   

Que faire des jeux de fusils et d’épées?

Tout comme les jeux de bataille, il faut tenir compte de ses propres limites. Il est intéressant de prendre quelques instants pour échanger avec les enfants sur le sujet. Le parent doit donner son opinion, mais laisser les enfants discuter également, pour ensuite déterminer ensemble ce qui sera permis (endroit, type d’objet). Il est important de mentionner que l’adulte peut intervenir sous certaines conditions et que les règles seraient à revoir si le jeu prenait une tournure négative.

Finalement, dans ce genre d’activités, le plaisir de chacun doit dominer sur tout le reste!

Geneviève Harvey-Miville, Coaching familial Les Z’imparfaits

Rédaction : Geneviève Harvey-Miville - Éducatrice spécialisée, Les Z’imparfaits - Éducatrice Spécialisée
Mise à jour : 18 août 2021

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