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Communiquer, facile à dire mais pas toujours aussi facile à faire
Nous souhaitons tous être un phare pour nos enfants, leur destination en période de doute ainsi que leur premier arrêt lors des moments de réjouissances. Pour en arriver à ce point, il faut d’abord créer un lien significatif et poser des bases solides pour une communication ouverte et respectueuse. Établir la communication entre vous et vos enfants est un travail de tous les instants. En bas âge, les enfants sont moins portés à discuter avec nous, mais il n’en demeure pas moins important de prendre quelques minutes à chaque jour pour échanger avec eux. Plus ils grandiront, plus ils seront en mesure de s’exprimer sur leur quotidien.
Les clés de base
- Accordez à votre famille un moment quotidien dédié à la discussion : les retours en voitures, le moment du repas, l’heure du bain ou quelques minutes dans le lit avant le dodo ;
- Privilégiez pour ce faire un endroit calme ;
- Choisissez le bon moment : un moment où votre enfant est disponible. Lorsqu’il joue ou exécute une activité qu’il aime, ce n’est pas le meilleur moment ;
- Utilisez un vocabulaire qu’il sera en mesure de comprendre, adapté à son âge ;
- Dans vos propos et dans votre écoute soyez
La vie se déroule à une vitesse folle et bien souvent nos gestes ont de la difficulté à suivre nos paroles. Lorsque vous vous adressez à vos petits, prenez le temps de vous arrêter et de poser les yeux sur eux pour émettre votre message. En fonctionnant ainsi, vous avez beaucoup plus de chance que votre message soit entendu, compris et assimilé. Il n’est pas rare de perdre des «je suis fier de toi» ou «je t’aime» quand ils ne sont pas accompagnés de notre regard et de notre attention. N’hésitez pas à toucher votre enfant lorsque vous lui parlez (une main sur son épaule ou dans ses petits cheveux en bataille, un «colleux») : ces petits gestes anodins parlent beaucoup, ils permettent à vos petits de comprendre qu’ils sont importants pour vous et qu’ils peuvent compter sur vous, quoiqu’il arrive.
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À certains moments, vos enfants auront besoin de vous pour mettre en lumière ce qu’ils vivent. Ils utiliseront alors plusieurs détours pour ouvrir la discussion ; donnez-leur donc un petit coup de pouce et soyez attentif à certains éléments. Intuitivement, leur langage non-verbal vous fournira beaucoup d’informations sur leur état et facilitera les échanges. Bien souvent, l’agitation chez un enfant cache un état de stress ou un inconfort face à une situation. À l’opposé, certains enfants parleront de «bobos». Ces «bobos» sont souvent annonciateurs d’une inquiétude, d’un besoin d’affection ou d’ennui. Lorsque vous remarquez de tels signes chez vos enfants, prenez le temps de refaire le fil de leur journée, vous trouverez peut-être l’élément déclencheur, ce qui facilitera la discussion.
Quelques clés supplémentaires :
- Le propos que vos enfants essaient de vous partager n’est pas toujours facile à comprendre. Alors, n’hésitez pas à les reformuler pour mieux le comprendre ;
- Évitez de donner constamment des ordres. Essayez plutôt de tourner vos demandes en interrogations (par exemple, «Nous sommes prêts à partir, as-tu pensé à prendre ton manteau?») ;
- Pour que vos enfants développent le goût de discuter avec vous, ils ont besoin de votre écoute. Entendez-les et écoutez-les ;
- Profitez des moments de partages pour être curieux. Intéressez-vous à leur journée, leurs intérêts et leurs opinions ;
- Encouragez-les et n’hésitez pas à les féliciter : le renforcement positif est un propulseur chez les enfants ;
- Discutez avec eux comme vous aimeriez qu’on discute avec vous ; faites attention au manque de respect, aux mots blessants («attends» ou «tout de suite») lorsque vous exprimez une demande.
La discussion ne résout pas tous les problèmes, mais elle est une alliée de taille. Apprendre à vos enfants à communiquer c’est leur ouvrir certaines portes. La communication s’apprend, se travaille et se peaufine. Elle aide à créer des liens positifs et accroît la confiance en soi.
Les clés bonus!
- Acceptez les silences ;
- N’ayez pas peur de dire «je t’aime», «je suis fier de toi» et de le répéter ;
- Montrez l’exemple! Lorsque vous vous emportez lors d’une discussion et que vos propos dépassent votre pensée, excusez-vous. Montrez à vos petits comment rattraper la situation.
Sur ce, bonne jasette!