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Trop, c’est comme pas assez?
C’est la question que je me pose très souvent en tant que parent. En lisant le livre Ces enfants déstabilisés par l’hyperparentalité de Myriam Jézéquel, j’ai compris que, parfois, oui, j’en faisais trop pour certaines choses. Mais qu’est-ce que l’hyperparentalité? C’est lorsqu’on encadre trop son enfant, qu’on veut sans cesse le préserver des dangers. J’avoue que j’ai cette fâcheuse tendance à vouloir que tout soit parfait pour eux, qu’ils ne manquent pas de stimulation, qu’ils réussissent bien à l’école, qu’ils puissent se réaliser dans une activité, etc. Étant perfectionniste de nature, je me retrouve donc parfois dans l’une des sept facettes d’hyperparentalité décrites par l’auteure :
- Le coach, celui qui stimule trop
- Le perfectionniste, celui qui exige trop
- Le compétitif, celui qui s’investit trop
- Le gâteau, celui qui gâte trop
- Le poule, celui qui protège trop
- Le contrôlant, celui qui gère trop
- L’inquisiteur, celui qui se mêle trop de tout
Je crois que, comme l’auteure le dit si bien, la pression sociale me fait parfois perdre mon sens de la mesure. Je devrais sans doute opter pour l’un des nouveaux modèles de parentalité qu’elle propose, soit le slow family living, un mouvement qui fait l’éloge de la lenteur à cette époque où les familles vivent à un rythme plus effréné que jamais, ou le free-range parenting (éducation parentale libérée). Ceux-ci prônent un certain retour à une vie de famille paisible, qui valorise temps libre et le respect des besoins réels de l’enfant. Il me faut donc trouver comment être un parent suffisamment bon sans tomber dans la démesure… Avez-vous l’impression d’en faire un peu trop vous aussi parfois?
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Rédaction :
Maman³
Mise à jour : 30 avril 2019
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