Quand nous avons pris la décision d’avoir un enfant avec mon conjoint, cette étape de vie découlait de l’accomplissement de quelques objectifs sur notre liste. Pour nous, tout était planifié et bien réfléchi : nous souhaitions être prêts financièrement (check!), avoir remboursé toutes nos dettes (check!), avoir passé quelques années juste en amoureux (check!) et avoir trouvé un nouveau nid familial (en cours de téléchargement…).
Même si nous adorons notre logis actuel, le manque de pièces et les voisins nous poussent à rechercher calme et espace. Quoi de plus réjouissant que de faire dormir un nouveau-né avec les ados de la voisine qui rentrent bruyamment à 11 h le soir? De plus, la seule pièce disponible pour la chambre du bébé fait actuellement office de bureau/salle d’entraînement/bibliothèque/rangement. En y installant bébé, on devrait relocaliser plusieurs gros morceaux dans un petit condo bien agréable, mais bien modeste. L’idée aussi de vendre un condo envahi par une armée de jouets dans toutes les pièces ne donnait pas vraiment l’idée d’un endroit facile à vendre. Vaut mieux le faire quand les pièces sont encore épurées, décorées et… propres!
L’idéal aurait été d’acheter la maison et d’y concevoir bébé, resterait 9 mois pour prévoir quelques rénovations, faire la chambre et l’aménager confortablement… Bon plan! Mais plusieurs de mes amies ont mis du temps à tomber enceinte, alors nous nous sommes dit qu’il fallait mieux commencer tout en mettant le condo en vente, et que le hasard ferait le reste. Merci hasard… 7 mois plus tard, le condo est toujours à vendre et maman en est déjà à 30 semaines de grossesse. Le bébé était pressé, mais pas les acheteurs!
Notre réalité est maintenant de conjuguer vente d’un condo, déménagement potentiel ce printemps ou cet été et accouchement à la mi-mai. Rien de dramatique… mais rien d’idéal! En attendant notre sauveur, on regarde les maisons à vendre et nous nous interrogeons sur ce qui ferait le bonheur de notre petite famille. La question peut sembler évidente pour certains, mais nous nous sommes vite rendus à l’évidence qu’il fallait maintenant jongler avec plusieurs réalités.
Chapeau d’amoureux : On aimerait une maison éloignée, un peu en campagne avec un énorme terrain où faire pousser notre jardin, avoir quelques poules, jouer dans la piscine. Une grande cuisine où préparer des repas en famille et récolter plein de souvenirs.
Chapeau de travailleurs : Finalement la maison, on la voudrait pas trop loin du travail et d’un budget raisonnable… il faut se laisser une marge de manœuvre pour les mauvais jours.
Chapeau de parents : La campagne, ce n’est pas idéal pour la proximité des écoles, les pharmacies et les autres commerces. Beaucoup de voyagement aussi à prévoir pour les amis et tout le reste.
Les facteurs de décision s’accumulent, l’offre n’est pas si vaste et on ne voudrait pas regretter notre choix. Oh, et je vous ai mentionné que le contrat de location de la voiture finissait cet automne et qu’il fallait aussi prévoir un achat pour cette période? Maison, bébé, voiture. J’aurais aimé que mon grand défi de l’été soit de trouver le sommeil et de vite perdre mes courbes de grossesse. Eh non, on devra plutôt se transformer en superhéros de la vie d’adulte! On garde la tête froide, on évite de soulever des trucs lourds et tout devrait bien se passer.
Non…? En passant, quelqu’un cherche un condo sur la Rive-Sud?
Rédaction :
Claudie Hinse
Mise à jour : 12 mars 2019