Ce texte est pour toi, l’homme ou la femme qui n’arrive pas à comprendre comment ça se fait que ton chum ou ta blonde ne comprend juste pas ta façon de penser à toi…
T’sais, quand on se chicane ou qu’on s’obstine, et ce, même si les deux partis semblent s’écouter, on a parfois la conviction que l’autre ne saisit juste pas ce que tu te bats à essayer de lui faire comprendre… Même si tu as la meilleure technique du monde pour que ça se « passe » bien ou, du moins, du mieux que tu le voudrais. « JE me sens inconfortable quand cette situation-là se produit… » « JE suis mal dans ma peau quand tu me dis telle ou telle chose… » Même en utilisant la technique du « je », même si tu attends le bon moment pour aborder les sujets délicats, même si tu pètes une coche qui sort tout croche et même si tu te fais dire que l’autre parti comprend « parfaitement » ce que tu veux dire, il se peut que finalement l’autre ne comprenne pas pantoute de quoi tu parles. Je vais t’expliquer quelque chose de bien simple qui risque de changer votre relation… tu vas voir que, finalement, ça va aider ton couple à lâcher prise sur ce que vous ne pouvez changer ni l’un ni l’autre.
Tu vas sauver bien du temps et de l’énergie.
Le cerveau de l’homme est totalement différent de celui de la femme. Je ne parle pas au sens littéral on s’entend, un cerveau reste un cerveau, aussi complexe soit-il. Je parle physiologiquement. Je veux dire que nos façons de penser et de raisonner sont totalement différentes. Le cheminement est différent. L’assimilation d’informations ne se fait pas de la même manière et ne requiert pas toujours le même temps. Un homme semble s’en foutre (en général et en exagérant un tant soit peu), tandis qu’une femme risque de « tiquer » sur ledit bobo pendant des heures, des jours voire même des semaines si ça lui plaît (de souffrir [loll]). Je précise que je parle de façon générale, vous pouvez inverser les rôles si vous le voulez. Mais selon ma petite expérience, l’un a tendance à plus vouloir régler les bobos que l’autre. Ou sans même que ce soit quelque chose à régler ou à améliorer, on ne pense juste pas de la même façon. On est ce que l’on est. Point.
Là où je veux en venir, et j’y arrive enfin, c’est que la journée où tu assimiles et acceptes que l’homme et la femme sont « juste » différents, tu accèdes automatiquement à un lâcher-prise qui fait du bien… Le moment où tu comprends que ton partenaire, qui te complète généralement d’une merveilleuse façon, est juste différent de toi, qu’il ne raisonne pas comme toi, qu’il n’a pas les mêmes façons de penser que toi et que, finalement, il n’est juste pas toi, tu peux enfin atteindre un niveau de zénitude parfait. Par exemple, tu es du genre « madame blanche-ville » et lui pas pantoute. Même si tu veux passer ta vie à essayer de changer ça de ton partenaire, qu’il refasse le lit à la seconde qu’il le quitte ou de mettre la vaisselle à mesure au lave-vaisselle, il faudra finir par accepter qu’il s’améliorera un petit peu, ou pas. Point. Même si cela t’exaspère au plus profond de ton être. Le plus dur dans tout ça, c’est de laisser-aller.
Une fois chose faite, quand tu as finalement compris que l’autre est comme ça depuis toujours probablement, tu peux finalement lâcher prise. Le taux de chialage qui crée tout le temps de la bisbille diminue grandement pour le mieux des deux partis… De votre parti! Nos grands-parents, nos parents ou figures inspirantes, ont probablement passé leurs vies à accepter ces choses-là. Que l’homme est différent de la femme et vice versa. C’est physionomique, on ne peut être pareil et c’est un peu la beauté de la chose en soi.
Au final, à toi la « madame blanche-ville », laisse les traîner tes 100 000 vêtements que tu as sortis pour voir ce que tu filais de mettre aujourd’hui, ton chum va sûrement s’en foutre anyway. Choisissons nos combats et lâchons prise sur ce qui ne vaut pas la peine de dépenser de l’énergie. Promis, ça prend du temps à apprendre, des fois les impulsions prennent le dessus, mais on est comme on est, même si on s’améliore, on ne change pas. Sinon, le naturel revient toujours au galop…
Mère Poule
Par Valérie Leblanc - 1 août 2018
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