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La fameuse deuxième ligne
À mes yeux, il n’y a rien de plus beau que le ventre arrondi d’une femme enceinte.
Comme bien des futures mamans, lors de ma première grossesse, j’attendais avec impatience d’afficher une grosse bedaine qui ne laissait aucune place aux doutes quant à la possibilité qu’un mini être humain s’y cachait.
Une petite partie de moi était même déçue d’avoir une grossesse hivernale et de devoir couvrir mon beau ballon tout rond sous un épais manteau d’hiver.
J’ai toutefois eu l’immense chance d’avoir une grossesse sans anicroche comme celle qu’on espère lorsqu’on attend mois après mois de voir enfin une deuxième ligne se dessiner sur le test de grossesse.
Ah, cette fameuse ligne!
Chaque mois, on plisse les yeux pour essayer de la faire apparaitre. On tend le test vers la lumière, on l’amène dans la pièce voisine pour le voir sous un autre éclairage, on l’observe sous différents angles et on en vient quasiment à halluciner qu’elle est là.
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On finit ensuite par croire qu’on ne la verra peut-être jamais. Que ça serait juste trop beau pour être vrai.
Puis, on se fait dire que le lâcher prise fait des miracles.
Mais qui est capable de ne pas constamment penser à la journée de son cycle ou au nombre de jours restants avant de s’autoriser à replisser les yeux en direction du petit bâton magique?
Certainement pas moi!
J’ai beau me tenir occupée (par chance que je suis déjà maman cette fois!), je ne peux m’empêcher de calculer systématiquement quel serait le mois de naissance de bébé si cette fois-ci était la bonne ou encore de planifier mes prochaines vacances en fonction de «Mais si?».
Pendant ce temps, mon radar à bedaine est à son apogée! Et c’est peu dire: j’ai la curieuse habitude de regarder si chaque femme qui entre dans le transport en commun ou qui marche dans la rue est enceinte et je me retiens pour ne pas zieuter les nouvelles collections de vêtements de maternité. Vous voyez le genre!
Ah, petit bâton… J’ai bien hâte que tu me refasses ton tour de magie! Mais d’ici là, sache que je serai patiente et à jamais reconnaissante du premier beau spectacle que tu m’as offert.
Rédaction :
Valérie Bastien
Mise à jour : 19 octobre 2018
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