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Une maman d’enfant spécial en répit
Assise au bord de la grève, en répit depuis quelques jours, j ai un sentiment de liberté qui monte en regardant ce fleuve si calme.
Rapidement, je sens un noyau dans le fond de ma gorge et une boule dans mon ventre.
Mon répit se termine dans quelques heures. et je retourne auprès de toi, mon bel enfant spécial!
Ne va pas croire que je ne suis pas heureuse de te retrouver. J’ai pensé à toi et à ton grand frère toute la fin de semaine, j’ai parlé de toi tout le temps… mais j’avais la liberté de me reposer sur ma soeur et sur mes parents. Le bonheur de faire la folle comme seule moi sait le faire. La liberté d’être moins forte parce que tu n’étais pas avec moi. Quelques larmes coulent le long de mon visage parce que, pendant ces quelques jours, j’étais à nouveau moi: la femme, la sœur, la petite fille à ses parents. Je n’étais pas la maman forte, solide comme le roc, la guerrière qui se bat pour que tu ne manques de rien.
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C’est aussi ça, être une maman d’enfant spécial!
Prendre du temps pour calmer son fleuve intérieur et mieux rentrer à la maison pour s’occuper de toi et de ton grand frère avec ton papa si formidable qui a tenu le phare en mon absence.
Merci Annie, papa et maman pour ce merveilleux moment de répit!
Bon 50 ans de mariage à mes parents exemplaires, des grands-parents qui veillent sur leurs enfants et leurs petits-enfants et qui n’imaginent pas leur vie sans toi, Emrick, notre petit Ange
Profiter du moment présent, voilà ce que j’ai fais avec vous durant ces journées de répit précieuses.
Marie-Claude Bilodeau