Ça nous prend par surprise, et ça arrive souvent au moment où on s’y attend le moins : le premier « tabarnak » de notre enfant. Au secours!! Mais comment, mais pourquoi??? Vie de Parents s’associe à Première Ressource pour vous aider à y voir plus clair, pour intervenir et… dédramatiser, un peu. 😉
D’abord, il faut établir ce qui est, pour vous, un « gros mot ». Par exemple, des mots comme pipi et caca sont des mots qui font souvent partie du langage des petits puisqu’ils correspondent à une phase de leur développement en âge préscolaire. Ça va de pair avec leur prise de conscience des fonctions d’élimination. Tout le vocabulaire entourant les organes génitaux vient par la suite et les petits aiment les prononcer, surtout s’ils génèrent une réaction positive ou négative particulièrement marquée chez leurs pairs et leurs parents.
Pour ce qui est des sacres… on ne vous l’apprendra probablement pas, mais… il s’agit d’imitation des adultes! Les enfants aiment jouer aux plus grands… et si les plus grands autour d’eux utilisent ces mots, il est fort probable qu’ils se mettent à les utiliser aussi!
Qu’est-ce qu’on fait?
Dans le premier cas, de façon naturelle, si prononcer les mots liés au pipi ou au caca devient une obsession, recentrez l’attention du petit sur une autre activité pour l’occuper.
Dans le second, vous pouvez tenter d’identifier qui de votre entourage utilise les sacres et lui demander de surveiller ses paroles… ou surveiller les vôtres! Vous pouvez questionner votre enfant sur la signification de ces mots… et il est fort probable qu’il ne sache pas du tout ce que ça veut dire. Soulignez le fait qu’il doit être ennuyeux pour lui d’employer des termes inconnus. Sinon, certains parents utilisent avec succès certaines explications simples comme : « Un tabernacle, c’est une petite armoire. » « Calice correspond à un grand verre doré ».
Si les enfants disent de gros mots en souriant, n’y accordez pas la moindre attention, sinon, vous risquez plutôt de renforcer ces comportements ; mieux vaut ignorer ces écarts. S’il adopte une bonne attitude, félicitez-le afin qu’il ressente davantage de satisfaction et qu’il décide de le répéter. Il s’agit d’une phase qui risque de s’estomper si elle ne suscite aucune réaction de votre part.
Au contraire, si vos jeunes emploient ces mots quand ils se fâchent, des interventions différentes devront s’appliquer. Expliquez-leur que c’est normal d’exprimer sa colère, mais qu’il doit agir de manière appropriée. Aidez-les à trouver un vocabulaire plus acceptable pour ce faire. Proposez-lui des alternatives.
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