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Ma vision de la scolarité
J’aimerais faire part de ma vision des choses à certains parents qui sont trop ou pas assez concentrés sur les performances scolaires de leurs enfants. Bien que cela découle en partie de mon expérience scolaire, je sais que je ne suis pas la seule ayant vécu ce genre d’expérience.
Que ce soit en première année ou en secondaire trois, il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour encourager vos enfants à performer. Vous rappelez-vous de votre scolarité? De vos années d’études et de l’approche que vos parents avaient face à vous? Déjà qu’on subit la pression de performer et d’être au moins aussi bon que le voisin, ne serait-ce pas encourageant que papa et maman aient une approche positive face à nos performances? L’école ce n’est pas fait pour tout le monde, on peut s’entendre là-dessus, mais prenez le temps d’aider vos enfants et si vous n’y arrivez pas, trouvez-leur de l’aide. Certains parents n’ont « pas le temps », mais connaissent les horaires de leurs séries télé par cœur. Fermez la télé, l’éducation de vos enfants c’est maintenant, pas après le dernier épisode de l’émission de l’heure. Aidez-les, soutenez-les, veillez à ce que vos petits fassent leurs leçons et comprennent bien l’importance d’effectuer une simple multiplication.
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J’aurais aimé avoir plus de soutien pendant mon primaire qu’un simple « as-tu fait tes devoirs? » peut-être que j’aurais été plus motivée à continuer à apprendre. Peut-être que je n’aurais pas accumulé du retard dans mes apprentissages car ça me prenait du temps pour faire mes multiplications dans mes examens. Peut-être que le passage au secondaire aurait été grandement facilité.
Le secondaire est déjà une étape à franchir ; le stress de redevenir le bébé de l’école, en plus des professeurs qui nous mettent en garde contre tous ces méchants ados qui vont nous forcer à faire certaines choses, nous pousser dans les corridors ou encore nous battre. Oui oui, j’ai eu ce genre de prof-là en sixième année, le genre de prof qui nous assurait qu’on serait traumatisés dès les premiers jours (à toi ancienne prof, j’attends encore qu’on me force à fumer la cigarette). Ne soyez pas ce genre de parents qui vont stresser leurs enfants pour le passage d’une école à une autre. Les horaires, les changements de classes, les inconnus chaque année, c’est déjà bien assez. C’est bon d’avertir vos enfants de ce qui peut arriver, mais rien ne sert de leur faire anticiper le pire.
J’aimerais aussi parler à vous, les parents pour qui le résultat académique est plus important que le bien-être de votre enfant. Il n’y a pas de mal à avoir un parcours différent dans la vie. Il faut encourager nos enfants à se donner entièrement, à avoir un but, un objectif dans la vie. Mais l’école secondaire n’est pas le seul et unique moyen d’exercer un bon travail dans la vie. L’université ne garantit pas une vie heureuse et aller à l’école aux adultes peut être tout aussi bénéfique pour vos enfants. Arrêtez d’avoir peur de cette école. J’y suis allée, j’ai terminé mon secondaire en 3 mois. J’ai dépassé les attentes de l’établissement, je suis sortie plus rapidement que d’autres qui sont arrivés avant moi, j’ai dépassé mes propres attentes. J’étais motivée, je voulais prouver aux gens qu’ils auraient dû me faire confiance et que j’étais capable de réussir, que je n’y allais pas pour faire semblant et bien paraître. Ce n’était pas l’apprentissage en tant que tel qui ne me convenait pas dans les écoles classiques, mais le fait que ça ne suivait pas mon rythme, mes besoins.
Discutez avec vos enfants, ils sont assez grands pour faire leurs choix et de savoir que vous êtes de tout cœur avec eux ne peut que les motiver à avancer. Se faire traiter d’incapable et se faire dire qu’il n’arrivera jamais à rien n’est pas la solution pour donner envie à son enfant de performer. Soyez positifs et n’hésitez pas à en parler, à entrer en contact avec des gens qui ont eu un parcours différent et à montrer à vos enfants que l’important n’est pas la route qu’on emprunte, mais d’arriver à destination.
Rédaction :
Un peu de moi
Mise à jour : 10 août 2018
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