Lorsqu’un bébé pleure, la plupart d’entre nous à tendance à le prendre dans les bras. C’est plus fort que nous, ça le réconforte et ça le calme. Puis, qu’on se le dise, c’est agréable de se coller sur un petit bébé tout chaud.
Je suis de ces mamans, celles qui ont un mini qui ne veut pas être déposé. Mais je préfère dire que j’ai un « colleux » plutôt qu’un «bébé à bras». J’ai beaucoup lu sur le sujet parce que mon entourage me disait que je le gâtais en le prenant dès qu’il pleure. Pour ma part, je ne sais pas ce que j’ai fait de différent d’avec mon premier bébé. Peut-être qu’en sachant que ce serait mon dernier, j’ai eu tendance a vouloir profiter de chaque seconde. J’ai fait des tests quand il pleure. Si je me lève, il arrête, je m’assois, il pleure. Il aime se faire promener, voir ce qui se passe. Il n’a que 6 mois mais il est curieux depuis sa naissance. C’est comme ça et j’ai appris à faire avec. Non sans me faire passer plusieurs commentaires par exemple.
Dans mes nombreuses recherches sur le phénomène des bébés colleux, j’en suis venue à une conclusion : ON NE PEUT PAS TROP GÂTER UN BÉBÉ. Chaque enfant a des besoins différents. La période où ils acceptent d’être pris n’est pas si longue et, tôt ou tard, ils voudront tous avoir leur indépendance et découvrir le monde par eux-mêmes. De plus, des recherches démontrent que ca aide à bâtir la confiance en soi d’être dans les bras de ses parents.
Pour certains, c’est le fait d’être à la hauteur des grands qui les stimule. Ils aiment voir, faire partie du groupe et comprendre ce qui se passe autour d’eux. Pour d’autres, la sécurité que nos bras leur procure suffit à les apaiser et leur redonner le sourire. Si vous avez tout essayé, qu’il n’a pas faim, que sa couche est propre, qu’il a ni chaud ni froid et qu’il n’est pas fatigué, il est fort probable que tout ce dont il aie besoin soit sa dose de câlins. Et en tant que parents, personne n’est mieux que nous pour donner cet amour et ce réconfort à notre bambin.
Arrêtons de nous sentir coupable face aux jugements des autres. Nous disons toujours que tout va trop vite. Qu’on n’a pas le temps d’en profiter. Acceptons notre enfant tel qu’il est, avec ses besoins de bras ou de distance. Rassurons-le, aimons-le et, ainsi, nous en ferons un humain à part entière, avec des besoins respectés et une plus grande confiance en soi.
Je n’arrêterai pas de prendre mon colleux. Et vous?
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