Un bébé ne doit pas forcément marcher à 12 mois.
La traditionnelle question « il a 1 an, il marche ? », amène de nombreux parents à penser que si leur bébé n’est pas « stimulé », il ne sera pas capable de marcher. Et si on se contentait d’admirer l’évolution de notre bébé sans chercher à savoir quand il va se lancer dans la prochaine acquisition motrice ?
Et si on laissait notre bébé libre d’évoluer dans l’ordre qui lui convient ?
Il y a tant d’acquisitions dans le développement de l’enfant qui ne sont pas visibles à l’œil nu et qui font pourtant partie intégrante de son évolution. En pratiquant la motricité libre, on adopte automatiquement un lâcher prise bénéfique pour la construction de l’estime de soi de notre bébé.
La motricité libre : un outil éducatif qui gagne à être connu
La motricité libre est un concept qui nous vient de Hongrie, il a été développé par la pédiatre Emi Pikler à Budapest dans la pouponnière Loczy après la seconde guerre mondiale. Cette pratique éducative permet de respecter le rythme d’apprentissage de l’enfant et d’éviter de sauter des étapes capitales pour la compréhension du fonctionnement de son corps
Concrètement comment on pratique la motricité libre ?
Il suffit de laisser son enfant acquérir chaque étape de son développement par lui-même, sans intervenir physiquement. Le bébé va d’abord expérimenter les retournements , puis il va ramper, faire du 4 pattes, s’assoir, se mettre debout, marcher le long des meubles, et enfin la tant attendue marche autonome. Tous les stades du développement moteur ont une raison d’être, laisser notre bébé les expérimenter, c’est lui permettre de comprendre comment passer d’une position à l’autre et ainsi gagner en autonomie. Donc un bébé qui est incapable de passer de la position allongée à la position assise, ne sera pas installé en position assise lors des temps d’éveil pour qu’il apprenne à s’asseoir ou pour se muscler. Dans le même ordre d’idées le bébé ne sera pas mis debout s’il ne le fait pas lui-même. Pour la marche, l’adulte ne prendra pas les mains du bébé pour « le faire marcher ».
Que fait le parent dans tout ça ?
Le parent n’est pas pour autant inactif, son rôle est simplement différent. L’enjeu numéro un de l’intervention ou plutôt la « non intervention » du parent, c’est d’assurer la sécurité affective du bébé. Par sa présence, son regard bienveillant rempli d’amour et ses encouragements, le parent va apporter à son enfant les outils nécessaires à la clef de voute du développement de l’enfant : la construction de l’estime de soi.
En conclusion, laisser son bébé acquérir la marche sans aide, c’est lui offrir une compréhension du fonctionnement de son corps, une confiance en ses capacités et une autonomie dont il ne sera pas peu fier !
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