Les façons d’intervenir auprès d’un enfant sont multiples. Aussi bien dire qu’il y a autant de façons d’intervenir qu’il y a de parents. Le plus souvent, on entend parler des conséquences, des punitions, du retrait et de la discussion. Comment alors déterminer ce qui est le mieux pour votre famille, pour votre enfant? Voici quelques éléments que vous pouvez considérer.
Même si souvent ces deux termes sont employés sans distinction, il y en a une, et une grande! Une conséquence est la suite logique d’une action. Et pour toute action, il y a une conséquence. La punition est plutôt une conséquence qui a pour but de faire savoir à la personne que son action était « mal ».
Prenons l’exemple d’un enfant qui vole le jouet d’un autre. La conséquence logique est qu’il a fait de la peine à son ami, et qu’il doit s’excuser et lui redonner le jouet volé. Une punition pourrait être de ne pas lui donner de collation parce qu’il « n’a pas été gentil ». Tel qu’illustré ici, les punitions sont habituellement inefficaces et rarement en lien direct avec le comportement adopté.
Lors de l’emploi de la technique du retrait, le parent devrait avoir en tête comme objectif de retirer l’enfant d’une situation problématique et de lui offrir un endroit calme pour se déposer puisqu’il est incapable de se calmer par lui-même. Le message véhiculé devrait être : « Tu as de la difficulté à gérer tes émotions ici, donc tu vas aller dans un endroit plus calme pour pouvoir le faire. » Le retrait ne devrait pas être utilisé comme une punition ou comme une vengeance de la part des parents.
Le retrait devrait être utilisé pour des comportements qui sont inacceptables (ex. : comportements violents – pousser, frapper, mordre). Si vous utilisez le retrait trop souvent, il perdra de son efficacité. Le retrait est une technique d’intervention qui doit être planifiée, et non mise en place à la va-vite. Voici ces étapes :
AVANT le comportement :
Le temps équivaut à une minute par année d’âge de l’enfant.
APRÈS le comportement :
Démarrer la minuterie (le temps équivaut à une minute par année d’âge de l’enfant)
Ça semble presque absurde de le mentionner, mais on devrait adapter son langage et le contenu de la discussion qu’on a avec un enfant lors d’une intervention en fonction de son âge et de son niveau de compréhension. On ne peut pas s’attendre à une même réflexion d’un enfant de 3 ans que d’un enfant de 10 ans. De même, il est inutile de demander à un enfant d’âge préscolaire de nous expliquer « pourquoi » il a fait un geste. Il sera incapable de vous le dire. Par contre, vous pouvez lui demander de vous raconter ce qui s’est passé.
Au final, que vous préfériez intervenir de manière rigide ou plus souple avec votre enfant, vous seul savez ce dont votre famille a besoin. Je vous suggère seulement d’être cohérent et constant dans vos interventions afin d’en maximiser l’efficacité. Soyez bienveillant, et tout ira bien!
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