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Les services spécialisés : comment m’y retrouver?
Ça veut dire quoi être parent? Dans tous les pays du monde, ça revient en gros à : prendre soin de son enfant. Donc, le nourrir, le loger, l’éduquer, lui prodiguer les soins de santé et lui offrir tout ce dont il a besoin pour s’épanouir une fois adulte. Voilà, c’est simple (ou presque). Pour un enfant à besoins particuliers, par contre… c’est une autre paire de manches!
On le sait : l’amour parental est sans limites. Alors quand ça commence à aller moins bien à l’école et que l’on te fait part de certaines préoccupations, en tant que parent, tu es ébranlé, mais tu écoutes. Des théories sont avancées et on te pose beaucoup de questions. Parfois, tu te sens même jugé dans ton rôle de parent. On parle de diagnostic, de traits de personnalité, de comportements, d’évaluation psychologique… ton enfant est devenu un « cas » et il faut trouver dans quelle case on doit le mettre pour être l’aider. Même si socialement on prône une approche globale, la mise en place de services spécialisés est organisée en fonction des diagnostics. On te propose des services, des stratégies, des solutions, mais, dans les faits, les étapes sont longues, les ressources et professionnels dans les écoles sont débordés ou inaccessibles… Alors on finit bien souvent par te diriger ailleurs, dans le système de santé, ou vers le privé.
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Puisqu’il n’y a rien que tu ne ferais pas pour ton enfant, tu y vas! Alors tu passes du système d’éducation au système de santé. Mais tout comme en éducation, il semble qu’il y ait beaucoup d’imprévus sur ta route. Tu attends un retour d’appel… tu attends et attends encore. Quand l’attente est trop longue, direction privé! Tu tapes sur Google toutes les combinaisons de mots pour trouver la perle rare pour aider ton jeune : clinique privée, clinique des jeunes, trouver un psychologue, thérapie…
Pendant ce temps, à l’école, on met le plan d’intervention en pratique, on t’informe rapidement sur les stratégies adaptées à ton jeune… mais tu n’arrives pas à comprendre ce qui est en jeu et les procédures administratives te font perdre la carte. De plus, tout le monde est tellement débordé pour t’accompagner dans cette grande aventure que tu n’as pas demandée… on s’excuse, on est désolés, on manque de temps parce que ton enfant n’est pas le seul à avoir des besoins particuliers. Et toi, tu perds espoir. Tu ne sais plus vers qui te tourner. Le stress augmente, tu te dis que tout est de ta faute. Tu te sens impuissant.
Le pouvoir, parlons-en. Il est où, ton pouvoir, quand tu te retrouves pris entre le système de santé et d’éducation? Il est où ton pouvoir quand on te dit qu’il faut des professionnels pour aider ton enfant, mais qu’ils sont inaccessibles? Il est où ton pouvoir quand tu t’assois dans une rencontre de plan d’intervention, mais que personne ne t’explique le jargon?
Le pouvoir, c’est de comprendre ce qui se passe. Pour comprendre, il faut parler le même langage ou prévoir un traducteur.
Le pouvoir, c’est d’accepter. Accepter que ton enfant ne soit pas parfait, accepter les changements à mettre en place, accepter l’aide des autres.
Le pouvoir, c’est s’outiller. C’est de monter sa boîte à outils, un outil à la fois. C’est de savoir quand utiliser chaque outil.
Le pouvoir, c’est d’avancer et de réussir. C’est de célébrer chaque petite victoire.
Aller chercher de l’aide, c’est augmenter son pouvoir. Et c’est pour ça qu’on existe.
L’équipe de la clinique jeunesse MANA est spécialisée dans l’accompagnement de parents comme vous. D’ailleurs, saviez-vous que « MANA » signifie pouvoir en polynésien? On s’est donné la mission de vous aider à comprendre. Pour connaître chacun des professionnels et savoir à quoi il sert. Pour développer vos outils et à vous encourager dans chacune de vos victoires.
MANA a même développé un guide d’accompagnement pour faciliter la démarche lorsque vient le temps d’obtenir des services spécialisés. https://cliniquemana.com/guide-daccompagnement-mana-un-outil-indispensable-pour-lintervenant-et-le-parent/