Quand on a plusieurs enfants, on a toujours son lot de diversité ! Chaque enfant a une personnalité bien à lui. Il a sa propre couleur, son empreinte unique en ce monde.
Qu’en est-il quand plusieurs de nos enfants ont un trouble ou présentent une neurodiversité ? TDAH, Asperger, trouble anxieux, etc.
Ouais, ben c’est ce qui se passe ici !!! Attache ta tuque, mom ! 🤪
Identifier les particularités
La petite deuxième est une tornade ? Elle détruit tout sur son passage et ne semble avoir aucun instinct de survie ? Ça se peut ! Mais quand son estime en prend un coup, que ses relations sont difficiles, que son impulsivité est ingérable et qu’elle s’épuise mentalement pour un rien, possible qu’on commence à se poser des questions.
Le petit dernier manifeste quelques rigidités ? Il est super intelligent pour son âge et semble plutôt solitaire ? Ça se peut aussi ! Mais quand il joue peu, ne cherche pas à entretenir de relations amicales et que ses centres d’intérêts sont très restreints, on finit par se demander ce qui se cache derrière tout ça. Surtout s’il s’amuse à soustraire des milliards à 5 ans ! 😲
Bon, et la plus vieille maintenant. Enfant, elle faisait des crises pour ne pas aller sur une toilette publique et angoissait de manière un peu obsessive. On se disait… et après ? Ça va sûrement passer. Quand, à l’aube de l’adolescence, on réalise que son anxiété vire en TOC et qu’elle ne peut pas dormir si elle ne fait pas le tour des prises électriques, ou bien qu’elle se précipite pied nus dans la neige en pleine nuit parce qu’elle pense que la maison va exploser… on se dit qu’il y a matière à investiguer.
Qu’est-ce qui différencie un trouble d’un simple trait de personnalité ?
On peut facilement se poser la question. Est-ce normal ? Est-ce que c’est juste un trait de sa personnalité ? Est-ce que c’est plus sérieux ?
Ce que j’ai compris : un trouble va se répercuter de façon importante dans au moins deux des sphères suivantes : la vie familiale, la vie scolaire et le bien-être global de l’enfant. Il affecte négativement son fonctionnement, ses relations et lui-même. L’enfant en souffre, se sent inadapté ou rencontre de gros défis.
Un simple trait de personnalité sera moins rigide ou prononcé et n’affectera pas négativement le fonctionnement de l’enfant. Bon, ça ne veut pas dire que c’est toujours facile à vivre non plus !
Vivre avec des enfants atypiques
Les enfants sont des enfants. Peu importe le trouble ou le type de neurodiversité, ils ont des forces, des qualités et des défis, comme tout le monde.
La famille s’adapte. Et les enfants aussi. Mais quand plusieurs ont des particularités spécifiques, il faut apprendre à jongler. OMG, c’est vrai qu’on se croirait parfois dans un cirque !
Ce que l’enfant a réellement besoin, c’est de l’amour, de l’écoute et un bon accompagnement. Pas nécessairement de rester dans sa zone de confort. Il faut oser ! Vivre, bouger, voyager. Name it ! Surtout, ne pas se cristalliser. Il faut aussi penser à sa propre santé mentale !
Le deuil
Quand le diagnostic tombe, ça peut créer un certain choc, même si on l’avait vu venir. S’ensuit une phase de deuil. Un sentiment complexe d’amour, de tristesse et de peur. Aucun parent ne souhaite que son enfant vive de tels défis. Confiance ! Avec un bon soutien et des gens qui les aiment, ils ont tout ce qu’il faut pour être heureux.
Diagnostiquer ou pas ?
Chaque personne a son point de vue sur le sujet. Ici, on a demandé à nos enfants ce qu’ils souhaitaient.
Ils ont choisi le diagnostic. Pourquoi ? Simplement pour mieux comprendre comment leur cerveau fonctionne. Pouvoir le nommer, l’expliquer. Parler avec des spécialistes qui peuvent leur donner de bons outils pour mieux se gérer.
On peut choisir de ne pas le faire. C’est vrai que l’étiquette fait peur. On ne veut surtout pas que notre enfant soit perçu uniquement à travers ses particularités.
Est-ce qu’un diagnostic est une sentence ? Bien sûr que non. Chaque être humain est en constante évolution. Chaque être humain est unique. Chaque enfant élevé avec bienveillance aura des racines assez solides pour lever les bras au ciel et embrasser la vie !
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Par Benoit Beaulieu-Forget - 28 juin 2017
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