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Les troubles alimentaires : les ressources et les façons d’entrer en contact avec elles

De nouvelles façons d’entrer en contact avec les ressources d’aide dans le domaine des troubles alimentaires sont apparues dernièrement. En effet, il est maintenant possible de clavarder et d’envoyer des textos à un professionnel de l’intervention afin que celui-ci puisse fournir l’aide nécessaire, que ce soit à une personne possiblement atteinte d’un trouble alimentaire, ou à un proche qui s’inquiète.

En tant que parent, ces nouveaux moyens peuvent être aidants. Tout d’abord, les ados d’aujourd’hui qui sont habitués d’utiliser la technologie pour communiquer se sentent probablement plus interpellés par ces nouveaux moyens de communication. Aussi, il peut être vraiment difficile pour certaines personnes de demander de l’aide, ou de poser des questions par rapport à ce qu’elles vivent. L’utilisation du clavardage et du texto peuvent être des moyens moins confrontants que de parler de vive voix à un intervenant. Cela peut faciliter le contact, pour amener éventuellement la personne à rencontrer un intervenant en face-à-face. Pour vous, les parents, ces moyens peuvent être plus faciles à utiliser parce qu’ils sont plus subtils et s’adaptent mieux au quotidien des parents d’aujourd’hui.

ANEB Québec (http://anebquebec.com/)
et ANEB ados (http://anebados.com/)

La version pour adolescent du site web d’ANEB Québec (Anorexie et Boulimie) permet à votre ado de clavarder de façon confidentielle et anonyme avec un intervenant. Les ados peuvent aussi communiquer par courriel et bien sûr, par téléphone. Le site Web pour adolescents utilise aussi une technique d’impact très pertinente quant à l’utilisation du logiciel de photo Photoshop (photos avant et après modifications). Votre ado peut aussi partager son histoire, ou lire des témoignages de jeunes de son âge quant à l’utilisation des services d’ANEB Québec. Un soutien aux proches de personnes atteintes d’un trouble alimentaire est aussi offert.

Clinique St-Amour (http://www.cliniquestamour.com/)

Cette clinique multidisciplinaire privée située sur la Rive-Sud de Québec est spécialisée dans le traitement des troubles alimentaires. La prise de rendez-vous peut être faite en ligne, et l’entrevue d’accueil peut se faire par téléphone, par Skype ou en personne. Il y a la possibilité de faire de la cyberthérapie. Un service d’hébergement est aussi offert.

Maison l’Éclaircie (http://www.maisoneclaircie.qc.ca/)

Situé à Québec, cet organisme communautaire intervient aussi auprès des personnes atteintes d’un trouble alimentaire. Il offre également un service d’écoute téléphonique, organise des groupes de soutien et des groupes thérapeutiques et offre des rencontres individuelles, que ce soit pour les proches ou pour les personnes atteintes.

Clinique BACA (https://cliniquebaca.com/)

Cette clinique privée située dans la région de Montréal offre des services externes seulement. Ils ont des services spécialisés pour les adolescents. Cette clinique offre des services de thérapie familiale, en lien avec les troubles alimentaires.

Autres solutions

Il existe plusieurs organismes qui œuvrent auprès des personnes atteintes d’un trouble alimentaire et de leurs proches. Vous pouvez contacter le 8-1-1 pour avoir le nom des organismes dans votre région.

Dans les cas les plus graves, une hospitalisation peut être nécessaire. N’hésitez pas à consulter un expert médical pour entreprendre des démarches.

Les signaux d’alerte

En tant que parent, il faut être attentif à certains signaux. La clinique BACA offre un inventaire réaliste des comportements inquiétants en lien avec les troubles alimentaires (https://cliniquebaca.com/soutenez-un-proche/). Ce questionnaire vous permet d’observer si une personne de votre entourage est en souffrance :

Pense constamment à la nourriture, au poids ou à son apparence physique?
Craint immensément la prise de poids?
Devient anxieux avant ou après avoir mangé?
Se sent coupable après avoir mangé?
Passe une longue période de temps sans manger ou à manger très peu?
Est embarrassé de manger devant les autres?
Est mal à l’aise vis-à-vis son poids ou son apparence physique?
Se pèse plusieurs fois par jour?
Coupe les aliments en minuscules morceaux ou cache de la nourriture?
Fait de l’exercice à l’excès?
Vomit après les repas?
Utilise des laxatifs en espérant prévenir le gain de poids?
Mange de grandes quantités de nourriture sans être capable d’arrêter?
Mange quand il s’ennuie, est triste ou déprimé?
Croit que la nourriture contrôle la vie?
A des étourdissements sans raison médicale?
A perdu ou pris considérablement du poids durant une brève période de temps?
N’a plus de cycle menstruel depuis au moins trois mois?
A été confronté par la famille ou des amis à cause d’un problème de poids?

Quoi dire et quoi demander lorsque vous entrez en contact avec l’une de ces ressources?

N’hésitez pas à nommer les comportements qui vous inquiètent chez votre ado (voir la liste de signaux d’alerte). Même si peu de signaux sont observés, n’hésitez pas à demander ce que vous pouvez faire en prévention, avant que le trouble ne se développe complètement ;
Vous pouvez questionner les approches utilisées par l’organisme, et explorer les services qui y sont offerts. Un service de soutien pour les proches peut être extrêmement pertinent dans votre situation ;
Demandez quelles interventions peuvent être faites afin d’amener le sujet sur la table avec votre ado. Vérifiez aussi quelles interventions sont efficaces à la maison afin que votre ado, qui est possiblement atteint d’un trouble alimentaire, se sente mieux supporté ;
Vérifiez auprès de l’organisme quelles ressources médicales sont disponibles pour vous aider dans la région où vous habitez.