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L’entraînement au dodo… pour bébé ET pour parents!

«Je ne veux pas briser le lien d’attachement avec mon enfant!»
«Je ne veux pas l’entendre pleurer, ça me brise le cœur!»
«Chaque enfant a son rythme, l’entraînement au dodo ne sert à rien…»

Voici trois bonnes, excellentes, non-négligeables excuses pour un parent de ne jamais dormir. Non, mais c’est vrai. Qui voudrait traumatiser son enfant pour son plaisir, égoïste, d’être reposé? Aucun parent sur Terre. Nomme-moi un parent qui se gâte un power trip satisfaisant à entendre son enfant s’époumoner ? Moi, je n’en connais aucun. Et pourtant, quand les tâches quotidiennes sont devenues des montagnes, que le manque de sommeil l’emporte sur la patience, quand notre vie de couple se résume à une courte rencontre quotidienne entre la cuisine et la salle de bain, il faut agir.

Être parent comporte son lot d’épreuves et les premiers mois sont souvent bien plus difficiles qu’on ne peut l’imaginer.* Une chance que l’amour inconditionnel existe parce que la cigogne aurait beaucoup de gestion dans le département des retours et échanges #humourdemom. Par contre, il n’est pas vrai que les mamans doivent «survivre», subir ou… périr au cours de leur mission maternité. Il y a des solutions douces, efficaces et adaptées pour chaque problématique. Alors, analysons et défaisons ensemble ces lourds préjugés (souvent erronés) sur l’entraînement au dodo.

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Le lien d’attachement

Pour certaines, il est inné. Dès les premiers instants de vie, c’est l’amour «at first sight». Pour certaines, il se construit avec le temps. Lequel est le plus fort ? Aucun des deux. Les deux sont uniques, sont magnifiques, sont forts. Les deux permettent à l’enfant de s’épanouir, de recevoir la sécurité nécessaire pour grandir et devenir le meilleur humain possible.

Le lien d’attachement est celui qui donnera confiance, celui qui encadre, celui qui guérit les bobos imaginaires avec des pansements magiques, celui qui raconte des histoires à faire rêver, celui qui cuisine des pâtes au beurre pour la 3e fois cette semaine, celui qui passe des nuits blanches parce que les dents commencent à faire leur apparition, celui qui essaye 50 crèmes différentes avant de trouver la bonne, celui qui aime à n’en plus finir et est prêt à tout pour offrir le meilleur jusqu’à, parfois, s’oublier soi-même. C’est lui le lien.

Par un entraînement au dodo, on ne demande jamais à un enfant de réaliser l’impossible, on lui demande de l’améliorer, tranquillement, mais sûrement, avec les outils et le support nécessaires adaptés à son développement, à ce qu’il est capable de faire et non à ce qu’il doit faire. On ne le pousse pas: on l’accompagne. Par un entraînement au dodo, on ne laisse jamais pleurer un enfant, parce qu’avec ses pleurs, il communique. Il communique son insécurité, son incompréhension, sa réticence. Il faut absolument répondre à tout ça.

Mais parce que parfois c’est trop, parce que tu finis par croire que c’est toi le problème, tu dois être celle qui amène le vent de changement. Si tu te respectes, respectes ton enfant, que tu ne cherches pas une solution rapide, mais un changement d’habitude perdurable et sain… «traumatiser ton enfant», Bedaine Urbaine n’y croit pas une seconde…

Les pleurs

Entendre un enfant pleurer, c’est plate. Ça brise le cœur. Ça nous rend impuissant. On ne met pas des enfants au monde pour les entendre pleurer. Mais comme c’est sa façon de communiquer pour le moment, sache que, parfois, certains pleurs sont nécessaires. Même bénéfiques. Tu ne me crois pas ? Cours vite chercher le livre «Pleurs et colères des enfants et des bébés» d’Aletha Solter. Elle t’expliquera mieux que moi.

Je prends souvent l’exemple des ciseaux : ton enfant à des ciseaux dans les mains. Tu lui enlèves, c’est dangereux. Il pleure. Il crie. Il hurle. Tu lui redonnes les ciseaux ?

Si ta réponse est oui, je capote un peu. Si ta réponse est «non, mais c’est pas la même chose, on parle d’un enfant, et non d’un bébé. » Je te réponds : le principe reste le même.

Pleurer, en étant accompagné, compris, dans les bras d’une personne aimante, douce, relax, compréhensive, parfois, ça peut faire du bien. Après une grosse journée, de longs déplacements, plusieurs siestes entrecoupées, il est possible que ton bébé ait besoin d’évacuer. Mis à part l’écouter, le comprendre et le supporter, tu ne pourras rien faire d’autre. Tu pourrais aussi l’allaiter pour la 100e fois, lui mettre une suce dans la bouche ou le «swigner» dans la coquille pour faire taire ce pleur. Mais le laisser s’exprimer serait encore mieux, non ?

Attention, si tu as le moindre doute d’une malaise physique, d’un besoin primaire non-comblé, ce n’est pas la chose à faire. Tu dois t’assurer que ces variables soient éliminées complètement, qu’elles ne fassent aucunement partie de l’équation. Mais si ton bébé a besoin de s’exprimer, de ventiler, écoute-le attentivement, calmement. Ce n’est pas facile, je t’avertis. Mais sois empathique deux minutes et fais comme tu aimerais que ton homme fasse. T’écouter attentivement plutôt que de te clouer le bec avec un verre de vin #motherhood.

Rythme de l’enfant

C’est vrai! Rien de plus vrai au monde que chaque enfant a son rythme et que de le respecter est la chose la plus efficace au monde. Mais si ton enfant a un rythme de chauve-souris et toi de bébé koala ? Si son rythme t’empêche d’être la meilleure maman au monde pour lui parce que tu es essoufflée, impatiente, pu capable, au bout du rouleau, à moitié morte, cernée jusqu’aux coudes?

Encore une fois, le respect est la clé du succès. Tu ne peux pas espérer que tout se règle du jour au lendemain. Mais tu ne peux pas non plus refaire continuellement les mêmes choses en espérant un changement.

Sur les réseaux sociaux, on adore suivre Geneviève de La Récréation. TopTop Mom de trois magnifiques garçons, blogueuse, sympathique, femme inspirante et drôle de surcroît… Si tu ne la connais pas encore, branche-toi, ça presse! Je te parle d’elle parce que depuis la naissance de son tout dernier chef d’œuvre, elle a su suivre le rythme de son garçon. Je ne lui ai jamais parlé, je ne la connais même pas, mais elle l’a mentionné ouvertement sur ses stories Instagram. Elle dormait avec lui en co-dodo, respectait ses besoins de siestes ainsi que son heure de tombée. Ça c’est le scénario IDÉAL! Sérieux, inspire-toi d’elle!

Ceci dit avec son retour au travail, elle mentionne aussi qu’elle a dû permettre à son Léon de retrouver un rythme disons plus… soutenu. Comment a-t-elle fait ? Je ne sais pas concrètement, mais a en juger son style de parenting assez sur la coche, elle y est allée tranquillement, sans stress, sans course contre la montre. A-t-elle réussi ? Je ne sais pas. Est-ce facile ? Sûrement pas. Est-ce qu’elle réussira ? Je n’ai aucun doute parce qu’elle est attentive, pleine de bon sens et qu’elle a surtout compris que son bébé d’amour n’est pas une horloge suisse, mais un être humain avant tout…

Bedaine Urbaine n’a pas réponse à tout, mais s’y connait en sommeil. Bedaine Urbaine ne fait pas dormir les enfants, mais aide les mamans à retrouver confiance en leurs aptitudes et leur instinct maternel. Bedaine Urbaine est là pour soutenir, guider, épauler les TopTop Moms, qui par le manque de sommeil, ont perdu leurs repères.

On peut t’aider. Pas de chronomètre, jamais d’acharnement. Nous ne te promettrons jamais que ce sera facile et rapide, mais nous sommes convaincus que par la répétition et beaucoup de patience, le jeu en vaudra la chandelle. Nous sommes là pour toi. Nous sommes les miracles du sommeil!

*Bedaine Urbaine ne peut rien faire pour toi avant les 3 mois de ton enfant. Oui, quelques trucs, mais le mode survie est encore celui que l’on recommande. De 3 à 6 mois, nous pouvons t’écouter, te conseiller, mais JAMAIS nous te promettrons des nuits paisibles et complètes. #sorry

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