De grâce, ne t’oublie pas!

Après ta charge mentale, pis les petits à l’école pis ta TO DO LIST auquel s’ajoute des éléments à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, tu es probablement la dernière chose que tu considères importante. TOI la personne, la femme / l’homme, pas la mère ni le père, ni la GO qui s’occupe de tout orchestrer.

J’ai commencé ben trop tard à profiter de mes moments « seule » dans le silence. Ma fille a six ans, si tu te demandes. Moi ça été ma séparation qui m’a permis des moments solo avec mon moi-même, mais clairement que si tu sens ton presto monter à la même vitesse que ton panier de lavage, tu as besoin de penser à toi.

Même si tu chercheras probablement à mettre un bruit de fond comme je l’aie fait lors de mes premiers moments solo, je te conseille d’en profiter. À la hauteur de ce que tu as envie. Selon ce que ton cœur te dicte.

Mais histoire de pas passer par-dessus, fait le religieusement. Ce moment en tête-à-tête avec toi. Moi tu vois, j’ai deux moments que je me garde religieusement dégagé. Les lundis soirs où je coache le Cheerleading dans une école primaire et le vendredi soir où les bébés s’en vont chez papa, maman. Je m’ouvre une bière et un sac de chip et je m’accorde un gros deux heures à ne rien foutre. J’ajoute évidemment des moments de masque pour la peau/bain avec musique classique au travers, mais tu comprends le principe.

Ce n’est pas obligé d’être compliqué. Ni de coûter quelque chose. Mais ça doit être à toi de toi.

Je te promets, essaie-le une semaine ou deux et déjà tu vas sentir ta frustration diminuer.

Et puis si tu sens que ça ne fonctionne pas, c’est parce que tu dois augmenter ce temps que tu t’accordes.

Pour remplir le vase de l’autre, je dois avoir quelque chose à lui verser.

(À répéter comme un mantra, autant de fois que nécessaire).

La plume

Rédaction : La plume d’Andrée-Anne
Mise à jour : 28 août 2023

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