La disparition d’un enfant, ça touche tout le monde, et c’est certainement un sujet extrêmement douloureux à aborder. Douloureux… mais nécessaire. Pourquoi? Parce que le Québec est au 4e rang au niveau des signalements de disparition d’enfants selon la GRC. C’est donc dire que ça arrive plus qu’on pense (même si tout le monde est marqué par les cas très médiatisés, bien sûr) et que de savoir vers qui se tourner, ça peut aider à gérer la panique instantanée si ça nous arrive. Parce que plus on intervient rapidement, plus les chances de succès sont grandes (rappelons que 90 % des enfants disparus sont retrouvés dans les heures ou jours qui suivent).
On profite donc du fait que la journée des enfants disparus tombe le 25 mai pour vous donner l’ABC des ressources disponibles.
AVANT
Le site du Réseau Enfants-Retour regorge de ressources pouvant vous aider à prévenir le pire : des guides adaptés au groupe d’âge de votre enfant qui vous aident à expliquer comment réagir en situation potentiellement critique. L’important est de miser sur la confiance de votre enfant, qui lui permettra d’être certain de son refus de suivre quelqu’un qu’il ne connaît pas par exemple. Ces guides et différents scénarios vous permettront d’inculquer les principes de sécurité de base à vos enfants sans les effrayer ou céder à la panique vous-mêmes.
http://www.reseauenfantsretour.ong/ressources/guides-et-brochures-pour-parents/
PENDANT
Si votre enfant disparaît et que vous étiez à la maison, fouillez tous les racoins possibles et imaginables de votre domicile, bien sûr, et contactez tout votre entourage pour voir si votre enfant ne serait pas avec un proche. Tentez (tentez) de rester calme et demandez l’aide d’un ami, voisin, membre de la famille pour être plus efficace et aussi, plus rationnel. Si vous ne trouvez pas votre enfant immédiatement, appelez la police. Il n’y a pas de délai minimal pour signaler une disparition.
Le Réseau Enfants-Retour est encore une fois une ressource fiable, pour signaler une disparition et gérer la crise. Parfois, on ne pense pas à tout lorsqu’on est sous le coup d’une telle émotion, ce qui est parfaitement normal.
http://www.reseauenfantsretour.ong/votre-enfant-disparu/
APRÈS
Si le pire arrive, ce qu’on ne souhaite à personne, l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues peut vous épauler à travers cette période difficile… et tout le reste. Une disparition engendre son lot de considérations légales par exemple, qui peuvent être un fardeau pour les familles qui vivent déjà une peine immense.
Le 25 mai, en plus d’avoir une pensée pour toutes les familles qui ont souffert d’une telle disparition, faisons-nous une promesse de s’informer, pour que ces événements tragiques surviennent de moins et moins. Ça commence par l’éducation, la préparation et l’efficacité des interventions si jamais on est mis face à une telle situation. Évidemment, il est profondément désagréable pour un parent ou un proche d’enfant de songer à de tels scénarios… mais c’est un mauvais moment à passer qui pourrait prévenir bien pire, quand on y pense.
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